Résumé : Le chirurgien a appelé Moh pour lui apprendre que l'intervention a pris beaucoup de temps, vu l'état d'Idir. Il lui confie qu'il ne pourra plus marcher. Moh est éprouvé par ces nouvelles. Il se sent mal alors qu'il se rend au commissariat. -Lorsqu'on appelle Fathma et qu'on lui demande de venir aux urgences, elle pense que son gendre s'est réveillé. Elle tente de joindre son mari mais il ne répond pas sur son portable. Elle prévient Rosa. -Je pars à l'hôpital mais n'en dit rien à Kamélia. -Appelez-moi quand vous serez sur place. Inchallah il s'en est sorti. Fathma le souhaite de tout cœur. Elle se rend aux urgences et s'adresse à la dame de l'accueil. -On m'a demandé de venir. On m'a appelé d'ici. -Votre nom s'il vous plaît ? Elle décline son identité. La dame fait signe à un agent de sécurité qui vient confirmer avoir appelé. Fathma est surprise de le voir sortir le portable de son mari d'un tiroir. -Comment ? Comment ça se fait qu'il soit chez vous ? -N'ayez pas peur. Votre mari va bien. Fathma sort son portable et s'aperçoit qu'il l'avait jointe avec le téléphone de son mari. Si on l'a appelée avec son portable, c'est qu'il lui est arrivé malheur. -Où est mon mari ? Que lui est-il arrivé ? -Il a été amené aux urgences. Des passants l'ont vu perdre connaissance, lui dit l'agent. Il est revenu à lui. Le médecin est avec lui. Il l'emmène jusqu'à une chambre où Moh est branché à un diascope. Une infirmière finit de lui injecter un médicament dans le sérum. Moh voudrait sourire mais son visage est en partie paralysé. Fathma prend sa main qu'elle serre et elle soupire de soulagement lorsqu'il s'accroche à la sienne. Elle réalise qu'il est revenu de loin. -Où est le médecin ?, demande-t-elle à l'infirmière. -Il est parti regarder les images du scanner cérébral. Vous pouvez le voir dans son bureau. Fathma embrasse Moh sur le front. Elle peut voir une larme couler. Elle l'essuie. Elle réalise que celui à qui elles s'accrochaient était plus fragile qu'il en avait l'air. -C'est normal après tout ce qu'on a vécu depuis le milieu de la nuit. Mais tu es un battant. Tu vas vite t'en remettre. Moh, ne nous abandonne pas. -Nooo... non. -Tout ira bien, dit-elle pour le rassurer. Ç'aurait pu être plus grave. Inchallah tu n'auras aucune séquelle. Je te laisse juste un moment. Je reviens vite.
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