Certains détenus comparaîtront libres, tandis que d'autres seront jugés à quelques jours seulement de leur libération. Les manifestants condamnés récemment par le tribunal correctionnel de Sidi M'hamed à Alger pour atteinte à l'unité nationale devraient se présenter le 24 décembre prochain devant le juge de la cour d'Alger au Ruisseau. En effet, le procès en appel de ces détenus est programmé pour cette date, dont certains devraient comparaître libres, tandis que d'autres seront jugés à quelques jours seulement de leur libération. Il s'agit, en effet, de Bibi Makhlouf, Boudraâ Abderrahmane, Amine Ould Taleb, Chatri Mouloud, Acherfouche Amar et Ouidir Khaled. Ces détenus ont été arrêtés lors de la marche du 21 juin à Alger et mis en détention préventive avant d'être jugés le 11 novembre dernier et condamnés à un an de prison, dont six mois avec sursis et 30 000 DA d'amende chacun. Smaïl Chebili, jeune étudiant en médecine, arrêté le 27 septembre dernier et condamné à un an de prison dont six mois avec sursis, devra, lui également, se présenter devant le juge pour le procès en appel le 24 septembre. Samira Messouci, Elhadi Kitchou, Amokrane Challal et Aouissi Mustapha Hocine sont, également, concernés par le procès en appel. Ces jeunes détenus condamnés à la même peine que ceux précédemment cités devront se présenter devant le juge de la cour d'Alger à une semaine de leur libération. En revanche, le procès en appel de Bilal Bacha, Khaled Oudihat, Hamza Meharzi, Tahar Safi, Djaber Aïbèche et Messaoud Leftissi n'a pas été programmé. Les avocats n'ont toujours pas été informés de la date exacte de la programmation du procès en appel de ces détenus condamnés, également, par le tribunal de Sidi M'hamed en vertu de l'article 79 du code pénal. À rappeler qu'Ali Idir, Boudjemil Mohand, Karoun Hamza, Belakhal Kamal et Okbi Akli jugés par le tribunal de Baïnem ont été relaxés, alors qu'ils étaient accusés des mêmes griefs que ceux qui ont été condamnés par le tribunal de Sidi M'hamed. Par ailleurs, nous avons appris de sources sûres que plusieurs manifestants arrêtés le week-end dernier et présentés devant le tribunal de Bab El-Oued ont été mis sous contrôle judiciaire par le juge d'instruction près de cette juridiction.