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À tout jamais…
85e partie
Publié dans Liberté le 22 - 12 - 2019

Résumé : Kamélia appelle plusieurs hôpitaux, mais les services d'admission refusent de lui donner l'information. Ils lui conseillent de se rapprocher des services. Elle loue un taxi et commence par les CHU. Aucune trace de son mari. Elle se tourne vers les cliniques privées. Alors qu'elle désespère de ne pas le trouver, au parking de l'une d'elles, en fin de journée, elle aperçoit ses beaux-parents. Enfin.
La jeune femme prend sur elle, pour ne pas les suivre. Elle soupire et tente de calmer les battements de son cœur en respirant lentement. Elle porte une main à son ventre et parle à son bébé.
"Je ne les laisserai pas détruire mon foyer", pense-t-elle, s'efforçant à garder son calme. "Patience mon petit cœur, dit-elle. Dès qu'ils partiront, on ira le voir. Mon Dieu, faites qu'il aille mieux."
Elle trouve le temps long. Le taxieur est plus patient qu'elle.
-Sobri chwia. Maintenant vous savez où il est. Dans un moment, vous le verrez.
-Ils tardent trop, remarque-t-elle alors qu'ils sortent de la clinique avec un petit sac. Hamdoullah.
-Attendez qu'ils partent. Pour qu'ils ne vous fassent pas de scandale, lui conseille le taxieur. Sinon, les agents de sécurité ne vous laisseront pas entrer.
Kamélia hoche la tête. Il a raison. Elle les regarde monter dans une voiture et attend qu'ils partent pour descendre du taxi. Elle entre dans la clinique et demande à la réception le numéro de la chambre de son mari.
L'agent la renseigne. Elle le remercie avant de se diriger vers l'aile qu'il lui a indiquée. Elle trouve facilement la chambre, et quand elle pousse la porte entrouverte et qu'Idir la voie, il pousse un "Aaah !". Elle y perçoit de la joie et même du soulagement. Les larmes l'aveuglent alors qu'elle s'approche de lui. Elle ne supporte pas de le voir avec tous ces bandages. Même lui est ému. Il renifle.
-Ya omri. Je commençais à croire que je ne te retrouverai jamais. Je suis si heureuse que tu sois sorti de ton coma.
-Je sais.
-J'ai essayé de joindre tes parents, ton portable. Aucun de mes appels ne passe, dit-elle en essuyant ses larmes. Je ne pouvais pas supporter de ne pas avoir de tes nouvelles. Hamdoullah, je t'ai enfin trouvé.
-Kamélia. Pars d'ici. Ma mère va revenir. Elle est partie me chercher des affaires. Et puis, n'appelle plus sur mon portable. Ma mère l'a pris.
-Pourquoi ? C'est ton téléphone, tu dois le garder. Pourquoi ne m'as-tu pas appelée quand tu es revenu à toi ?, lui reproche-t-elle. Ne me dis pas que tes parents ont réussi à te convaincre de rompre ? Tu sais que ta mère m'en veut à mort. Elle croit que tout est de ma faute. Moi, je n'ai fait que t'aimer. N'oublie pas Idir qu'on est deux à tenir à toi. Dans quelques mois, tu deviendras père, lui rappelle-t-elle. On ne va pas céder à leur pression et nous séparer. Ce serait injuste.
Idir grimace un sourire. Il a les yeux larmoyants. Il renifle et se détourne. D'une voix étranglée par la peine et la colère, il lui tient des propos qui lui glacent le dos.

(À SUIVRE)
T. M.
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