L'avenir de l'entraîneur du CRB, Abdelkader Amrani, n'est pas encore clair. En effet, le coach belouizdadi avait affirmé après le dernier match du championnat face au MCO (1-1) qu'il songeait à jeter l'éponge. Outré par le résultat technique mais également par l'attitude du public du Chabab envers lui, l'entraîneur belouizdadi pense sérieusement cette fois-ci à quitter le club, sachant que le CRB est toujours leader du championnat avec 29 points, ce qui nous pousse à dire que la réaction d'une frange des supporters du CRB est d'autant plus étonnante. Toujours est-il que Amrani n'a pas dirigé hier la séance de la reprise des entraînements. Une absence qui a suscité des interrogations de la part de supporters du Chabab et nourri des doutes quant aux réelles intentions du technicien de 63 ans de poursuivre son aventure à la tête de la barre technique du club algérois. Joint par nos soins, Saïd Allik, le directeur général sportif du CRB, nous a indiqué qu'il s'agit bel et bien d'une absence autorisée. Amrani, très affecté par tout ce qui s'est passé, samedi, face au MCO, a été autorisé à prendre quelques jours de repos dans sa ville natale à Tlemcen, et surtout prendre du recul et faire le vide dans sa tête pour voir plus clair et prendre la bonne décision pour son avenir. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Amrani n'a pas encore déposé sa lettre de démission, donc jusqu'à preuve du contraire, il est toujours l'entraîneur en chef du CRB. Pour rappel, le directeur sportif, Saïd Allik, a écarté hier dans ses mêmes colonnes toute possibilité de voir son entraîneur quitter la barre technique du CRB. "À la fin du match contre le MCO, Amrani est venu me voir pour m'informer de sa décision de démissionner. Je lui ai tout de suite dit qu'il n'est pas question qu'il parte, car nous avons besoin de lui pour la seconde phase du championnat et surtout pour réaliser nos objectifs. Pour moi, Amrani n'est pas un problème au CRB, mais la solution. Il faut chercher les raisons de notre recul ailleurs. Il faut admettre que les blessures de certains joueurs et le rendement de certains d'autres ont grandement impacté le rendement de l'équipe. Nous nous sommes aussi trompés sur certains choix lors du mercato d'été", confie Allik à Liberté. Et d'ajouter : "Amrani a été touché par le fait que les premières insultes ont fusé à partir de la tribune officielle. C'est scandaleux ! Il y a comme de la manipulation dans l'air. Je lui ai demandé de rentrer chez lui à Tlemcen et de prendre du recul. Amrani n'est pas du genre à abandonner son équipe, même s'il a été réellement touché dans son amour-propre."