Cette réunion a permis à chaque organisation syndicale d'exposer ses doléances, notamment les dossiers en suspens, et les défis qui attendent le secteur. Le ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a tenu, mardi en fin d'après-midi, une première réunion de prise de contact avec les partenaires sociaux, en l'absence des syndicats du Cela et du Satef. Cette rencontre au caractère protocolaire a consisté, aussi, après un discours liminaire du ministre, à débattre des problèmes de l'école, a indiqué, dans ce sens, Sadek Dziri, le président de l'Union nationale des professeurs d'enseignement et de la formation (Unpef). Selon lui, "le ministre a délivré des messages clairs sur la volonté d'œuvrer à la réforme du secteur de l'éducation nationale, notamment de revoir le système éducatif et de régler les problèmes autant que faire se peut. Et ce, par le biais d'un plan d'action à court et moyen terme, suivant les cas". "Le ministre a sollicité les partenaires à mettre en place un véritable partenariat et à œuvrer ensemble dans la clarté, la crédibilité et le dévouement au service du secteur et de l'école algérienne", a également soutenu Sadek Dziri. Cette séance a permis à chaque organisation syndicale de se faire connaître auprès du ministre et de présenter ses doléances prioritaires, notamment les dossiers en suspens et les défis qui attendent le secteur, à l'instar du statut particulier, de la loi sur la retraite, du pouvoir d'achat, des œuvres sociales et de la gestion locale et centrale des chefs de service de l'éducation, a indiqué encore le président de l'Unpef. Et faisant suite à la déclaration du ministre selon laquelle "le secteur de l'éducation attend des solutions réelles à ses problèmes", M. Dziri a révélé que sa réponse a consisté à rappeler qu'après avoir boycotté les activités gouvernementales en guise de soutien au hirak, son syndicat est disposé à engager un dialogue avec le nouveau gouvernement en vue du règlement des problèmes, pour la stabilité du secteur et pour ne pas avoir à faire face aux grèves comme par le passé. Durant la matinée, M. Ouadjaout a également rencontré les représentants des associations et organisations des parents d'élèves pour "faire connaissance et échanger leurs points de vue", a indiqué un communiqué du MEN. Selon la même source, le ministre a souligné que "cette réunion s'inscrit dans le cadre de l'élaboration d'un dialogue sérieux et permanent", ajoutant que "le but des réunions est de fournir les conditions nécessaires à nos enfants élèves, conformément à l'engagement du président de la République, en appelant les représentants des parents d'élèves à s'engager sérieusement et intensément en tant qu'acteur dans l'école, afin de pouvoir prendre en charge les besoins des établissements pédagogiques". De leur côté, le président de l'Association nationale des parents d'élèves (Anpe) et le président de l'Organisation nationale des parents d'élèves (Onpe) se sont dit satisfaits des assurances du ministre quant au renforcement de la communication et du dialogue avec eux au niveau local et central dans le sens qui sert l'école et la société. Par ailleurs, Ahmed Khaled, le président de l'Anpe, a indiqué, sur les réseaux sociaux, avoir abordé les points suivants : la nécessité de construction de nouveaux établissements, la surcharge des classes et l'enseignement de tamazight.