M. Barèche, un octogénaire, n'arrive pas à comprendre l'acte commis par son voisin en condamnant l'accès menant à son local commercial, situé à l'entrée du passage reliant la rue Ben-M'hidi à la place Emir-Abdelkader, plus exactement au niveau du 40-42. Gérant une ancienne armurerie depuis 1964, transformée, depuis, en bonneterie parfumerie, le plaignant a dû cesser toute activité à la suite de l'acte terroriste commis contre l'hôtel d'Angleterre, en 1996, qui a endommagé son local essentiellement vitré. Quelque temps après, son voisin propriétaire d'une caféteria-pizzeria (anciennement salon de coiffure) n'a pas trouvé mieux que de fermer le passage en triangle, partie commune, et de condamner par là-même l'accès au local appartenant à M. Barèche. Ainsi, ce dernier se voit, depuis, dans l'impossibilité d'accéder à son magasin, comme le constate le PV d'huissier dont nous détenons une copie. Le plaignant n'a pas manqué de saisir le procureur de la République ainsi que les services compétents sans pour autant avoir de réponse claire, même s'il a été reconnu que le voisin mis en cause a effectué une obstruction sur la voie publique. Le P/APC d'Alger- Centre, contacté à ce sujet, a indiqué qu'une décision de justice a condamné le mis en cause et que la police de l'urbanisme se chargera incessamment de rétablir la situation à son état initial. A. F.