C'est hier qu'a eu lieu l'ouverture à la cité universitaire Iryahen de Béjaïa du premier regroupement initié par le mouvement citoyen des archs. En effet, c'est en présence, selon les organisateurs, de 720 participants que Bezza Benmansour, le responsable du bureau de ce long conclave, a donné le coup d'envoi de cette université d'été en déclarant, notamment, lors de son allocution d'ouverture : “C'est la continuité du combat de nos aînés, de la plate-forme de la Soummam à celle d'El-Kseur.” Lui emboîtant le pas devant les représentants des wilayas d'Oran, de Tlemcen, de Tipasa, d'Alger, de Boumerdès, de Bouira, de Béjaïa, de Sétif, de Bordj Bou-Arréridj, du mouvement du Sud, des Mozabites et enfin de celui des Aurès que Belaïd Abrika, le porte-parole de la délégation chargée de dialoguer avec les autorités, a pris la parole pour expliquer la portée de cette rencontre : “C'est un espace de débat et d'analyse, et ce n'est nullement une rencontre décisionnelle. De ce regroupement ressortiront des orientations au cadre décisionnel qu'est l'interwilayas”, a-t-il dit. De son côté, Farès Ouedjdi, président du comité d'organisation de cette université d'été, a souligné : “On va débattre de toutes les questions qui concernent le mouvement et la société.” À souligner aussi la présence de quelques personnalités à ce rendez-vous à l'image de Benchicou Abdelkrim, Yahia Abdelhafid, Rabah Nasri et le P/APW de Béjaïa, Louali Lakhdar, ancien moudjahid, du vice-président de l'association Cesak de Toulouse en plus des associations telles que l'Etoile culturelle d'Akbou, AVO 88, le collectif d'avocats du mouvement, les enfants de chouhada, les moudjahidine et des syndicalistes. Par ailleurs, la question relative au projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale que prône le président de la République n'a pas été abordée par les différents intervenants lors de cette journée inaugurale. A. HAMOUCHE