Les belligérants en Libye, réunis à Genève sous l'égide des Nations unies, se sont séparés samedi sans parvenir à un accord de cessez-le-feu, mais l'ONU a proposé une poursuite des pourparlers à partir du 18 février. "La première session de pourparlers (...) entamée le 3 février s'est achevée cet après-midi (samedi, ndlr)", a indiqué dans un communiqué la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul). "Des progrès ont été faits sur de nombreux sujets importants et nous avons devant nous des convergences dans plusieurs domaines", a indiqué M. Salamé devant la presse, au quatrième jour de tractations entre hauts responsables militaires des deux parties dans la capitale helvétique. Les deux camps ont admis la nécessité de transformer la trêve en vigueur en un cessez-le-feu durable, mais il reste quelques "points de divergence", avait auparavant indiqué l'émissaire de l'ONU pour ce pays, Ghassan Salamé. Cinq officiers supérieurs envoyés par le Gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU et cinq représentants des forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est qui cherche à conquérir Tripoli, ont participé à une "commission militaire". "Comme les deux parties ont convenu de la nécessité de poursuivre les négociations afin de parvenir à un cessez-le-feu complet, la Manul a proposé qu'une nouvelle session de pourparlers commence le 18 février", a indiqué l'ONU. L'émissaire onusien a, en outre, indiqué qu'"en plus de ces pourparlers militaires des discussions étaient aussi prévues sur le volet économique le 9 février (hier, ndlr)" au Caire et s'est déclaré confiant sur la tenue des négociations sur le volet politique à partir du 26 février à Genève. R. I./Agences