La situation risque de mettre à mal les nouveaux étudiants toujours en attente de leur inscription définitive, apprend-on auprès de sources proches de l'institution universitaire d'Oran Es Sénia. Parmi les facteurs inhérents à cet état de fait, la non-livraison des projets universitaires à terme par la direction du logement et des équipements publics (Dlep), dont certains ne seront livrés qu'à partir d'octobre 2005. C'est le cas de l'institut des sciences médicales qui n'ouvrira ses portes qu'en octobre prochain, accusant ainsi un retard de deux mois sur le calendrier prévu de livraison de la Dlep. “C'est une situation qui peut générer des désagréments aux étudiants et aux enseignants, nonobstant la rentrée universitaire qui se fera dans quelques jours seulement”, a affirmé un enseignant à la faculté des sciences humaines dont le taux d'avancement des travaux avoisine les 60%. Sur ce plan, les deux instituts de génie maritime et d'architecture accusent également un retard dans la réalisation des travaux qui achoppent sur des considérations d'ordre purement bureautique. Lancé initialement par la société de construction Batior, le projet de construction de l'institut d'architecture a été finalement transféré à la Dlep en mars 2003. Par ailleurs, les travaux de la faculté de médecine qui ont démarré en mars 2003, ne sera livrée qu'à l'horizon 2006, malgré un taux d'avancement de 60% et une enveloppe budgétaire de l'ordre de 160 millions de dinars injectés par le ministère de tutelle pour la réalisation de cette structure. Dans un autre registre, l'université Mohamed-Boudiaf (Usto) a enregistré l'inscription de 1 000 étudiants dans le système LMD (licence, magistère, doctorat), auxquels se sont joints 9 000 autres étudiants inscrits dans les filières des sciences naturelles, économiques et commerciales à l'université d'Oran Es Sénia. Il est à souligner que le secteur de l'enseignement supérieur à Oran connaîtra le lancement de plusieurs projets d'investissement qui seront réalisés en cinq ans grâce à l'apport financier dune enveloppe budgétaire de 17,5 milliards de dinars. Il est à noter, également, que les ministres de l'Habitat, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont posé, lors de leur visite effectuée à Oran le 26 juin dernier, la pierre du grand projet du nouveau pôle universitaire qui sera réalisé à Sidi El Bachir. D'une superficie de 100 hectares, le futur campus universitaire sera doté de 41 000 places pédagogiques réparties sur huit facultés. B. Ghrissi