Les relations tendues entre la CAF et la FAF seraient à l'origine du peu d'intérêt qu'accorde la Fédération à l'organisation de la finale de la LDC en Algérie. La CAF a adressé le 11 février une note à toutes les fédérations affiliées, dont la FAF, dans laquelle elle invite les pays intéressés à déposer leur dossier de candidature pour l'organisation de la finale de la Ligue des champions d'Afrique et de la CAF. La confédération avait, rappelons-le, décidé cette saison d'organiser les deux finales lors d'une seule confrontation dans un pays choisi par la CAF. La date limite pour le dépôt d es dossiers de candidature est fixée au 20 février. Bien que les quatre représentants algériens dans les compétitions interclubs soient déjà éliminés, à savoir la JSK, l'USMA, le PAC et le CRB, la FAF pourrait bien être intéressée par l'organisation de ce genre d'événements inédits dans l'histoire du football africain. Le stade du 5-Juillet, qui vient de bénéficier d'une rénovation totale, pourrait être mis en avant par la FAF qui doit également intégrer, dans son éventuel dossier de candidature, l'aval des pouvoirs publics. Cependant, les rapports tendus entre la FAF et la CAF ces derniers temps sont de nature, affirme une source digne de foi, à pousser la FAF à faire l'impasse cette saison sur une telle candidature. Il faut rappeler à ce titre que la FAF était contre l'organisation de la coupe d'Afrique de futsal dans la ville de Laâyoune. "La Fédération algérienne de football (FAF) a transmis une lettre au président de la Confédération africaine de football (CAF) dans laquelle elle dénonce et s'oppose à la domiciliation de la CAN futsal 2020 par le Maroc dans la ville occupée de Laâyoune qui relève du territoire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Aussi, la FAF a tenu à informer qu'elle ne prendra pas part aux festivités du 63e anniversaire (8 février) de la CAF s'il advient qu'elle soit invitée, en marge de la tenue de la réunion du comité exécutif de l'instance du football africain. Comme il est utile de rappeler que, par le passé, la CAF a toujours été aux avant-postes des valeurs universelles et avait vaillamment lutté contre toute forme de colonisation, à commencer par le régime de l'apartheid en Afrique du Sud. Par cette décision à connotation politique, la FAF considère qu'un tel événement prône la division au sein de la famille de la CAF. Enfin, la FAF demande à ce que la domiciliation des événements cités précédemment dans la ville occupée de Laâyoune soit reconsidérée, pour ne pas cautionner la politique du fait accompli, et réitère sa parfaite position toujours en adéquation avec les vertus que l'Algérie a de tout temps défendues", avait martelé la FAF le 17 janvier dernier. Mais la CAF a maintenu sa décision. En tout cas, lors de sa récente sortie médiatique sur le site de la FAF, où le président Kheireddine Zetchi a évoqué les sujets d'actualité dont l'éventualité de l'organisation de la CAN tous les quatre ans comme préconisé par le président de la FIFA, Infantino, la question lui a été posée. Il s'est bien gardé en fait d'aborder le sujet.