Le festival Silhouette est le seul à Paris à proposer au public une projection gratuite et en plein air de courts métrages sur sept soirées. La 4e édition du festival du court métrage, organisée par l'association Silhouette au parc des Buttes-Chaumont (Paris), du 22 au 28 août, a permis au public parisien de profiter de sept soirées d'une projection en plein air de courts métrages, dont une bonne partie représente des œuvres de cinéastes de plusieurs pays. Avec une programmation diversifiée, intégrant un volet international, la 4e édition du festival Silhouette manifeste “sa volonté d'ouverture”. Ainsi du 22 au 28 août 2005, les amateurs du court métrage se sont retrouvés au parc des Buttes Chaumont, à Paris, en accès libre pour découvrir toutes les formes du court métrage : fiction, animation, documentaire, expérimental, films d'étudiants et de réalisateurs confirmés… grâce à un écran géant de 15 m par 12. Le festival Silhouette est le seul à Paris à proposer au public une projection gratuite et en plein air de courts métrages sur sept soirées. La soirée de vendredi dernier a été réservée au programme international avec la projection d'une dizaine de films, dont La Compagne silencieuse (2004), de l'Iranienne Ilhem Hossenzade. Le Brésil, invité d'honneur de cette édition dans le cadre de l'Année du Brésil en France, était représenté par une sélection d'une dizaine de courts métrages proposés en compétition et en hors compétition. Ilha das flores (L'île aux fleurs) de Jorge Furtado (1989), L'île du Rat (2005) de Bernard Attal et Joselito Crispim, ainsi que La peau du Chat, de Joachim Petro de Andrade, figurent parmi les films brésiliens projetés lors de la soirée de mercredi. La musique était également au rendez-vous lors de cette manifestation cinématographique. Chaque soirée, un concert est proposé au public qui n'a pas manqué d'apprécier les rythmes brésiliens avec le collectif Ens Batucada composé de musiciens, d'artistes et de comédiens. La musique des Comores, interprétée par le chanteur et guitariste Mikidache et la voix puissante du chanteur angolais Lunlendo, était également de la fête. Le public est resté un véritable acteur de ce festival puisqu'il était invité, à la fin des projections de chaque soirée, à voter pour le film de son choix afin d'attribuer un prix. Le festival a pris fin dimanche soir.