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Le Collectif de la société civile presse la justice de programmer le procès de Fersaoui Il est en détention provisoire depuis le mois d'octobre dernier
Le Collectif de la société civile pour une transition démocratique appelle le parquet de Sidi M'hamed à programmer dans les plus brefs délais le procès du président du Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), Abdelouahab Fersaoui, en détention provisoire depuis le 10 octobre 2019 à la prison d'El-Harrach alors que son dossier a été transmis, le 6 février dernier, à la section correctionnelle. "Nous, membres du collectif, acteurs du hirak, interpellons le parquet pour programmer son procès tout en réitérant notre exigence pour sa libération, ainsi que son acquittement sans oublier l'arrêt du harcèlement contre l'association Raj", peut-on lire dans un communiqué rendu public jeudi soir. "Poursuivi sous la base de chefs d'inculpation fallacieux et inventés de toutes pièces, l'instruction autour du dossier Fersaoui est bouclée et transmise au niveau de la chambre correctionnelle du tribunal de Sidi M'hamed depuis plusieurs jours déjà. Mais jusqu'à présent, aucune date n'est annoncée pour son procès", dénonce le Collectif de la société civile pour une transition démocratique tout en soutenant que "le président de l'association RAJ et ses membres ont été victimes d'une campagne de persécution, de diabolisation et d'emprisonnement, alors que leur seul tort est d'être en phase avec les jeunes à la pointe du hirak pacifique pour le changement du système". Le Collectif de la société civile pour une transition démocratique a également lancé, dans le même communiqué, un appel à une large solidarité nationale pour la libération d'Abdelouahab Fersaoui, ainsi que l'ensemble des détenus d'opinion. Poursuivi pour les chefs d'inculpation d'"atteinte à l'intégrité du territoire national" et "incitation à la violence", en vertu des articles 74 et 79 du code pénal, la requête introduite en faveur de sa libération provisoire a été rejetée à deux reprises par la chambre d'accusation de la Cour d'Alger. Cinq autres activistes du RAJ, à savoir Hakim Addad, Djallal Mokrani, Ould Ouali Nassim, Bouider Ahmed et Massinissa Aïssous, ont été remis en liberté provisoire le 2 janvier dernier après avoir été incarcérés durant plusieurs mois. Leur procès est prévu pour le 2 avril, selon le Comité national pour la libération des détenus.