M. Zebbar Benrabah, président du Syndicat des gestionnaires de la santé (SGS) a, lors d'une conférence de presse qu'il a animée hier au CHU de Blida, réitéré le soutien de son organisation syndicale au projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, présentée par le président Abdelaziz Bouteflika. “Les gestionnaires de la santé soutiennent le projet pour la paix et la réconciliation et sont mobilisés pour mener une large campagne de sensibilisation à travers tous les canaux ouverts. Le SGS est convaincu que la démarche présidentielle est la seule voie pour sauver le pays”, dira le président du syndicat des gestionnaires de la santé. Le SGS organisera, le 15 septembre prochain, à Blida, une rencontre nationale de tous les travailleurs de la santé pour expliquer les grandes lignes de la charte. “De nombreuses personnalités politiques seront présentes à ce rendez-vous et répondront aux questions des travailleurs du secteur”, ajoutera le président du SGS. Cette occasion a été mise à profit par M. Zebbar pour informer les représentants de la presse nationale sur les rapports du SGS avec le nouveau ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Dans ce cadre, il précisera que la commission mixte qui doit débattre de la plate-forme des revendications des gestionnaires ne s'est pas réunie depuis deux ans. “Une situation qui peut durer et qui ne peut être tolérée”, soulignera M. Zebbar. Evoquant le protocole d'accord qui lie le SGS à l'UGTA, M. Zebbar dira : “Nous avons apporté notre touche au pacte social qui sera présenté par la Centrale syndicale au gouvernement. Nous sommes en contact permanent et régulier avec l'UGTA.” Le SGS compte organiser prochainement une rencontre justice-gestionnaires de la santé sur la responsabilité civile et pénale des responsables des structures hospitalières. À ce titre, le président du SGS nous avouera : “Notre action tend vers la dépénalisation des actes de gestion.” M. Achouri