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La LFP doit consulter les entraîneurs et les médecins Afin d'établir un programme de fin de saison dans le cas d'une reprise des compétitions à partir du 5 avril
C'est sur la base des recommandations des médecins et des entraîneurs que la LFP pourra établir un programme de fin de saison qui ira sans doute jusqu'au mois de juin. L'arrêt de toutes les compétitions sportives décidé par le ministère de la Jeunesse et des Sports jusqu'au 5 avril, suite à la propagation de l'épidémie du coronavirus, a impliqué chez les clubs de football également la suspension des entraînements collectifs. Les joueurs, censés être confinés chez eux, se limitent donc à un travail individuel tracé par leurs entraîneurs pour maintenir leur forme physique. Cependant, ces entraînements individuels, de surcroît interdits en plein air, selon une étude de médecins spécialisés, en raison du fait aussi que le virus se propage dans l'air, vont engendrer un manque certain de préparation. Les joueurs, à défaut de séances d'entraînements collectives assidues, ne seront jamais prêts dans le cas d'une reprise de la compétition à partir du 5 avril. Comment faire donc pour arrêter un calendrier de reprise, dans le cas où l'épidémie venait à être jugulée, sans mettre en danger la santé des joueurs ? Selon une source proche de la Ligue du football professionnel, la LFP compte organiser une réunion avec un groupe restreint (coronavirus oblige) d'entraîneurs, de médecins de football, et en collaboration avec la DTN, afin de rassembler des propositions concrètes sur les meilleures conditions d'une reprise de la compétition. C'est sur la base des recommandations des médecins et des entraîneurs que la LFP pourra établir un programme de fin saison qui ira sans doute jusqu'au mois de juin. Cependant, il y a aussi l'hypothèse que le MJS prolonge le délai si la crise sanitaire venait à perdurer. Dans ce cas, décréter l'année blanche serait inévitable, car les joueurs ne peuvent pas rester inactifs pour une longue période et les astreindre soudainement à une reprise de la compétition. C'est impensable. Dans son édition de mardi, Liberté avait souligné que le règlement des championnats professionnels pour la saison 2019-2020 ne prévoit pas une telle situation inédite en Algérie pour un cas de force majeure. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Abdelkrim Medouar, a souligné à ce titre qu'aucune hypothèse n'a été évoquée pour le moment si la suspension des compétitions est prolongée au-delà du 5 avril. "Concernant l'éventualité de décréter une saison blanche, on n'en est pas encore là. C'est illogique de parler d'une saison blanche du moment que nous ne pouvons pas prévoir ce qui va se passer. Je regrette la polémique provoquée par certains responsables de club par rapport à la situation actuelle. Ceux qui jouent le titre souhaitent la poursuite du championnat, alors que ceux qui sont menacés par la relégation préfèrent une saison blanche ! La LFP n'est pas en mesure de dire aujourd'hui s'il y aura annulation ou non du championnat", a indiqué à l'APS le premier responsable de la LFP. Et d'ajouter : "Nous avons réfléchi à un nouveau calendrier, concernant notamment les matchs de mise à jour des deux Ligues professionnelles (trois en Ligue 1 et deux en Ligue 2, ndlr), et la suite des quarts de finale de la Coupe d'Algérie. Les matchs pourraient bien avoir lieu à huis clos. En revanche, rien n'a été décidé dans le cas où la reprise ne se ferait pas à partir du 5 avril prochain. Nous sommes en train de travailler selon la situation actuelle. Si le championnat va reprendre à partir de la date fixée par le MJS, la fin de la compétition pourrait être décalée jusqu'en juin prochain."