La contribution est du laboratoire galénique du département de pharmacie de la faculté de médecine de l'université Ferhat-Abbas (Sétif 1). Le laboratoire galénique du département de pharmacie de la faculté de médecine de l'université Ferhat-Abbas Sétif 1 (UFAS) a fait don d'un important lot de solution et de gel hydroalcoolique, destiné à être distribué aux hôpitaux de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj tout au long de la période de lutte contre le coronavirus, en guise de contribution pour freiner sa propagation, a-t-on appris hier du recteur de l'université de Sétif, Abdelkrim Benyaïche, lors de la remise du chargement à la direction de la santé de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. "Le département de pharmacie de la faculté de médecine de l'UFAS qui s'est lancé dans la fabrication du gel hydroalcoolique dès l'apparition du coronavirus, en vue de le distribuer aux hôpitaux, a procédé hier à un premier don de 260 unités, dont 60 flacons de 370 ml, 80 flacons de 100 ml de solution hydroalcoolique et 120 flacons de 100 ml de gel hydroalcoolique, destinées à être distribuées à l'ensemble des hôpitaux et centres de santé de la wilaya", a indiqué M. Benyaïche, en marge de la cérémonie de distribution de ce don au siège de la DSP de Bordj Bou-Arréridj. Le directeur de l'université Ferhat-Abbas s'est également engagé à assurer l'approvisionnement en gel hydroalcoolique, en eau oxygénée, en produits de premiers soins, à titre gratuit, de tous les hôpitaux, centres de santé, tout au long de la période de lutte contre le coronavirus. "Sétif et Bordj Bou-Arréridj ont toujours été unies par un lien de fraternité", ajoute-t-il, en précisant que "ce n'est pas le football qui pourra briser ce solide rapport de sang". Par ailleurs, des jeunes de tous bords de Ras El-Oued (une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj) ont lancé, il y a quelques jours, la fabrication de masques de protection en vue de participer à l'effort national pour faire face à la propagation de la pandémie de coronavirus dans la région. À la tâche dans un hangar d'un particulier aménagé pour la circonstance, plusieurs machines à coudre sont alignées, en respectant la distance de sécurité et de santé. Les jeunes bénévoles confectionnent plus de 5000 masques par jour. "Chacun a ramené sa propre machine. Moi j'ai offert le local, l'électricité et le manger", dira Bachir Fedayla, un jeune volontaire et initiateur de l'opération. "Nous sommes encadrés par un médecin", tient-il à rappeler. Notre interlocuteur précise qu'il utilise un tissu antibactérien offert par des bienfaiteurs. "Les masques cousus sont ensuite stérilisés et emballés dans des sachets spéciaux, avant d'être distribués gratuitement. Ils peuvent être utilisés pour une durée de 6 heures. Ils sont testés sur leur capacité de filtration", précise-t-il. "C'est un travail très important pour soutenir la société qui traverse cette crise", ajoute-t-il en précisant qu'il offre gratuitement ces masques aux soignants, associations et citoyens.