Résumé : Après une visite chez le tôlier, les deux jeunes gens ont décidé de se tenir compagnie pour la soirée. Farid propose un thé, et Sarah plutôt un dîner. Ils passèrent une agréable soirée et la jeune femme se sentit heureuse et détendue. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi à l'aise avec quelqu'un. Et, pourtant, Farid, elle ne le connaissait que depuis deux jours. Elle le regarde un moment puis lance : - J'ai l'impression de t'avoir toujours connu, Farid. - On dit qu'à quelque chose malheur est bon, répondit Farid entre deux bouchées. Je crois que c'est vrai. Cet accident nous a permis de nous rencontrer. - Et de devenir amis. - Bien sûr, Sarah… Je me sens déjà si proche de toi. - Moi aussi, Farid. Parle-moi donc un peu de toi. - Que veux-tu donc savoir ? - Ce que tu veux me confier. Ce que tu fais dans la vie, tes préférences en matière d'art, ce que tu fais durant tes jours de repos… - Attends, attends, l'interrompt Farid en riant, tu vas trop vite en besogne, ma chère. Je suis comme le commun des mortels. Je ne peux pas réponde à toutes ces questions en même temps. - Non, mais je ne te demande pas de répondre à ces questions en même temps. Tu peux prendre tout ton temps et me répondre successivement. - Hum, je vois que, comme toutes les femmes, tu es très curieuse. Je vais de ce pas satisfaire ta curiosité en te parlant tout d'abord de mon métier. - J'ai cru comprendre que tu étais dans la communication... - Le marketing, plus précisément. La publicité. - Très passionnant. - Mais aussi très éprouvant. C'est un métier qui demande de la patience et du savoir-faire. - Oui, j'imagine. Rien qu'à voir tous ces spots publicitaires sur certains produits, on a l'impression que le marché dans tous ces domaines ne jure que par la pub. - Tu peux le dire. J'ai de tout temps aimé la communication, et je me suis spécialisé dans le marketing et la publicité en fin de compte, après de longues et onéreuses études, et après un passage à vide, qui m'a fait comprendre qui si l'on hésite trop on est cuit. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains. Tout d'abord j'ai quitté mon petit village, et j'ai opté pour la grande ville, avant d'entamer des démarches auprès de certaines boîtes de grande renommée. De fil en aiguille, j'ai pu comprendre davantage les ficelles du métier. Et, petit à petit, j'ai construit mon propre nid. Cela m'a coûté de longues nuits sans sommeil et des cheveux blancs, mais j'ai fini par me stabiliser et créer ma propre boîte.
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