Résumé : Après une visite chez le tôlier, les deux jeunes gens ont décidé de se tenir compagnie pour la soirée. Farid propose une thé, et Sarah plutôt un dîner. 17eme partie Ils passèrent une agréable soirée et Sarah, se sentit heureuse et détendue. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était sentie aussi à l'aise avec quelqu'un. Et pourtant Farid, elle ne le connaissait que depuis deux jours. Elle le regarde un moment puis lance : - J'ai l'impression de t'avoir toujours connu Farid. - On dit qu'à quelque chose malheur est bon, répondit Farid entre deux bouchées, je crois que c'est vrai. Cet accident nous a permis de nous rencontrer. - Et de devenir amis. - Bien sûr Sarah… Je me sens déjà si proche de toi. - Moi aussi Farid. Parle-moi donc un peu de toi. - Que veux-tu donc savoir ? - Ce que tu veux me confier. Que fais-tu dans la vie, quelles sont tes préférences en matière d'art, que fais-tu durant tes jours de repos… - Attends, attends l'interrompt Farid en riant, tu vas trop vite en besogne ma chère. Je suis comme le commun des mortels, je ne peux pas réponde à toutes ces questions en même temps. - Non mais, je ne te demande pas de répondre à ces questions en même temps. Tu peux prendre tout ton temps et me répondre successivement. - Hum je vois que comme toutes les femmes, tu es très curieuse. Je vais de ce pas satisfaire ta curiosité en te parlant tout d'abord de mon métier. - J'ai cru comprendre que tu étais dans la communication - Le marketing plus précisément. La publicité. - Très passionnant. - Mais aussi très éprouvant. C'est un métier qui demande de la patience et du savoir-faire. - Oui j'imagine. Rien qu'a voir tous ces flashes publicitaires sur certains produits on a l'impression que le marché dans tous ces domaines ne jure que par la pub. - Tu peux le dire. J'ai de tout le temps aimé la communication, et je me suis spécialisé dans le marketing et la publicité en fin de compte, après de longues et onéreuses études, puis après un passage à vide, qui m'a fait comprendre qui si l'on hésite trop, on est cuit. Alors j'ai pris mon courage à deux mains. Tout d'abord j'ai quitté mon petit village, et j'ai opté pour la grande ville, avant d'entamer des démarches auprès de certaines boîtes de grande renommée. De fil en aiguille, j'ai pu comprendre davantage les ficelles du métier. Et petit à petit j'ai construits mon propre nid. Cela m'a coûté de longues nuits sans sommeil, et des cheveux blancs, mais j'ai fini par me stabiliser et créer ma propre boîte. (À suivre) Y. H.