ASSOCIATION CULTURELLE JIJEL ANTIQUE "Raconte-moi une histoire" pour ressusciter le conte populaire local L'association culturelle Jijel Antique lance un nouveau programme culturel virtuel. Intitulé "Raconte-moi une histoire", ce nouvel agenda consiste à ressusciter les contes et légendes populaires locales. Confinement oblige, toute cette activité aura pour théâtre l'espace virtuel de la page facebook de cette association. Les internautes sont ainsi invités à animer cet espace par leurs contes en ces nuits inédites d'un Ramadhan sans soirée ni veillée, en dehors de l'espace familial. L'idée de cette association est partie, indique son président, "des mesures de prévention contre le coronavirus et l'obligation pour les familles de minimiser leurs mouvements et de rester à la maison" en cette période de confinement. Cette initiative est la deuxième à être lancée par cette association depuis l'entrée en vigueur des mesures de prévention sanitaire. Un programme virtuel retraçant l'histoire locale de la ville de Jijel, ses us et coutumes, a été lancé à travers des photos, quotidiennement diffusées sur la page officielle de l'association. Cette initiative se poursuit encore et a pour but de faire connaître l'histoire de cette ville à travers des images anciennes postées sur le net. Cette initiative a d'ailleurs trouvé un large écho auprès des internautes, qui ont interagi avec ce programme à travers leurs commentaires et leurs questions sur l'histoire de leur ville.
Amor Z.
L'artiste peintre Djamel Bouali expose sur le net Un jour, une toile L'artiste peintre Djamel Bouali a décidé de meubler ses longues journées en se consacrant à sa passion de toujours : la peinture. Depuis le début du confinement partiel instauré dans plusieurs wilayas, dont Béjaïa, ce diplômé de l'Ecole des beaux-arts peint, chaque jour qu'il passe à la maison, une toile qu'il publie ensuite sur sa page facebook. Ses amis virtuels et autres internautes ont ainsi la possibilité de suivre son travail en découvrant quotidiennement une nouvelle réalisation, dont leur point commun : le confinement. Une période que tous espèrent la plus courte possible. Sa première toile représente le port de pêche de Béjaïa avec comme arrière-plan une partie de l'ancienne ville, où l'on peut reconnaître, pour ceux qui connaissent bien sûr la région, le fort de Sidi Abdelkader ainsi que le fort de Gouraya. Chaque jour, un plan de Bgayet et une thématique qui se décline en fonction de l'inspiration du moment. Peindre est pour Djamel Bouali "un moyen d'évasion, un outil de communication, une inspiration où se mêlent l'espoir, la beauté et les promesses". Il profite en outre de ce confinement pour entamer un "long voyage dans (son) univers intérieur". Ainsi, il essaie de transformer ces moments de pandémie de Covid-19 en opportunité de création et de travail.