À l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, des partis politiques expriment leur crainte face à la dégradation de la situation des droits de l'Homme et de la liberté de la presse dans le pays. Ainsi, le Front des forces socialistes (FFS) s'insurge contre "l'aggravation des mesures répressives pour faire taire les voix politiques, syndicales, médiatiques et citoyennes qui luttent pacifiquement pour un changement radical dans le pays". Dans un communiqué signé par son premier secrétaire national, Hakim Belahcel, le FFS dit saluer "le courage des journalistes qui continuent malgré l'hostilité du régime et les contraintes du métier à braver les interdits et à exercer honnêtement leur profession". Par ailleurs, il dénonce "le maintien en détention des journalistes de manière abusive et arbitraire et exige leur libération immédiate". Pour sa part, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) rappelle que cette date du 3 mai intervient "dans une conjoncture marquée par des attaques assumées par le pouvoir de fait contre toutes les voix discordantes à l'endroit des nouveaux apprentis dictateurs installés par la force comme vitrine civile des 3issabates". Dans un communiqué, le parti de Mohcine Belabbas dénonce des "atteintes diverses aux principes fondamentaux de la liberté d'information et la criminalisation du délit de presse". D'autres partis comme le SMP ont "salué" les journalistes à cette occasion. Le parti El-Moustakbal a lui profité de cette date pour lancer un appel au chef de l'Etat afin de "relancer le consensus national".