Le FFS affirme que «le peuple algérien a brillamment et courageusement démontré au monde entier qu'aucun dispositif répressif, qu'aucune frontière sécuritaire et qu'aucune mesure arbitraire et affligeante ne parviendront à arrêter sa marche nationale, unitaire et solidaire pour la liberté et la démocratie». Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué publié à la fin du 31e vendredi de mobilisation populaire, il a souligné que «des millions de nos concitoyennes et concitoyens ont bravé cette fois-ci encore la peur, la multitude de barrages sécuritaires, les intimidations, puis ils ont surtout défié la propagande haineuse, tendancieuse et mensongère d'une certaine presse aussi irresponsable que malveillante spécialiste de la fitna et de la discorde». Pour le FFS, les slogans et les mots d'ordre répercutés à travers les quatre recoins du pays étaient forts sans ambiguïté et unanimes contre l'élection présidentielle du 12 décembre qualifiée de «traquenard électoral qui va reproduire le régime et ses pratiques». Les manifestants ont également dit non à l'instrumentalisation des appareils sécuritaire et judiciaire pour museler et opprimer la révolution populaire, plaidant pour la libération immédiate de tous les détenus politiques et d'opinion, le changement radical du régime et la mise en branle d'une réelle transition démocratique dans le pays, ajoute le parti dans le communiqué signé par le premier secrétaire Hakim Belahcel. Soutenant que «les dernières tentatives des tenants du pouvoir qui visent à semer les graines de la discorde et de la psychose viennent de subir un autre revers», le FFS a affirmé qu'il croit toujours à la nécessite impérieuse et historique d'aller vers un dialogue sérieux, global et inclusif afin de trouver une solution consensuelle à la crise multiforme qui met en péril l'avenir du peuple et de la patrie. A ce propos, il a appelé à l'installation d'un climat politique et social apaisé avant d'entreprendre une quelconque démarche pour régler la crise politique nationale, à la libération immédiate de tous les détenus politiques et d'opinion et à la levée de toutes les mesures d'exception et répressives. «Aucune solution ne pourra être envisagée ou dictée en dehors de la volonté suprême et exclusive du peuple algérien», a-t-il soutenu. K. A.