Le cas du joueur mauritanien Yali Dellahi, 22 ans, est revenu sur le devant de la scène cette semaine, lorsque la FIFA a saisi le NAHD le sommant de régulariser le joueur pour un montant global de 3,75 milliards de centimes. Cette affaire a ébranlé le club qui a décrété un état d'urgence de trouver une solution à ce problème. "On a justement engagé un avocat spécialisé dans ce genre d'affaires pour prendre en charge le cas du Mauritanien. On reste très optimiste sur l'issue favorable de cette affaire. La FIFA a pris en compte le salaire brut et a fait son calcul sur cette base, c'est la raison pour laquelle elle nous demande de payer plus de 3,5 milliards de centimes. C'est trop ! On a déjà pris nos dispositions pour faire valoir nos droits, en introduisant un recours. On saisira cette semaine le TAS de Lausanne après concertation avec notre avocat tunisien qui a défendu Youcef Belaïli au TAS. Si ce cas avait été pris en charge à temps, on ne serait pas arrivé à cette situation. Pourtant, le chèque était entre les mains des responsables de l'époque, pourquoi ne l'ont-ils pas remis à qui de droit ? En outre, lorsque nous sommes arrivés, on n'a pas trouvé un compte bancaire pour lui verser l'argent, sinon on aurait réglé ce cas. On a l'habitude de gérer les dossiers des joueurs africains. Le montant exigé par la FIFA dépasse largement ce que nous devons au joueur", explique un responsable du NAHD. Yali Dellahi est encore sous contrat avec le NAHD jusqu'en 2022, il réclame 22 mensualités alors qu'il n'avait joué que deux matchs avec le club arguant qu'il s'est blessé avec l'équipe, alors que les dirigeants du club affirment le contraire. "Il a été blessé avec l'équipe nationale mauritanienne, il ne peut pas s'être blessé avec nous alors qu'il n'a joué que deux matchs", ajoute la même source. Il était engagé pour un salaire mensuel de 120 millions de centimes. Si on prend en compte son salaire mensuel et le nombre de mensualités qu'il réclame, cela donne 2,64 milliards de centimes et non 3,75 milliards. Le NAHD devra débourser au moins 18 000 euros au TAS de Lausanne pour que l'affaire soit traitée.