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Le sévère réquisitoire du parti des travailleurs
Révision de la constitution
Publié dans Liberté le 15 - 05 - 2020

Le parti des travailleurs (PT) a dénoncé ce vendredi dans un communiqué le choix de la présidence de dévoiler la mouture de l'avant-projet de révision constitutionnelle dans «un contexte exceptionnel» et a préconisé une Assemblée constituante souveraine (ACS) « dans laquelle siègeront les représentants du peuple mandatés qui rédigeront la constitution conformément à la volonté du peuple ».
En effet, à l'issue de sa réunion hebdomadaire, présidée par la Secrétaire générale, Louisa Hanoune, le parti des travailleurs, qui a été saisi de la mouture constitutionnelle, s'interroge « sur les raisons qui ont motivé sa réintroduction dans le contexte exceptionnel qui prévaut et dont les rédacteurs des amendements reconnaissent dans la présentation qu'il ne permet pas l'organisation d'un débat populaire ».
Dans ce sens, le PT constate que « le contournement de la volonté du peuple d'exercer pleinement sa souveraineté, a pour objectif clair consacré dans le texte, le maintien du régime issu du système de parti unique contre lequel s'est soulevée l'écrasante majorité du peuple le 22 février 2019».
«Absence de débat libre et fermeture du champ médiatique »
Outre le confinement, le parti de Louisa Hanoune fait remarquer que «la révision constitutionnelle est réactivée dans une situation marquée par la fermeture quasi-totale du champ politique et médiatique, le musèlement de la presse publique et privée dont certains journaux électroniques ont été bloqués et des journalistes emprisonnés, l'arrestation et la condamnation à tour de bras de nombreux activistes dans de nombreuses wilayas dans des procès expéditifs…»
Aussi, le parti des travailleurs se demande « comment donner du crédit aux intentions démocratiques des rédacteurs de l'avant-projet de révision constitutionnelle, lorsqu'en plus de cet état de fait, ce gouvernement fait adopter, dans une procédure d'urgence empêchant le débat libre, des amendements liberticides et répressifs au code pénal, criminalisant tout acte ou expression démocratique critiques ou opposés à l'orientation politique du régime en place ».
D'ailleurs, ajoute-t-il, « par-delà la phraséologie et les contradictions dont est truffé le projet, il ressort clairement que pour ses rédacteurs il s'agit d'introduire des réformettes qui, en aucun cas, ne modifient la nature présidentialiste foncièrement anti-démocratique du régime qui se trouve renforcé par de nouvelles prérogatives au profit du président de la république », et que, de toute façon, « il ne s'agit pas d'un régime semi-présidentiel et l'APN garde les mêmes prérogatives telles que énoncées en 2016, prérogatives qui, pour l'essentiel sont toujours restées lettre morte ».
«Une dérive sans précédent »
Sur un autre chapitre, le PT relève que l'avant-projet de révision constitutionnelle « consacre une dérive sans précédent à travers la proposition de constitutionnalisation de la participation de troupes de l'armée nationale populaire dans des opérations dites de maintien de la paix décidées par l'ONU, l'UA, la ligue arabe… ».
Et de s'interroger : «Mais qu'est-ce qui motiverait une telle aventure, celle de transformer notre Armée nationale en une armée supplétive des armées des grandes puissances alors que le président Tebboune lui-même avait écarté cette option de manière catégorique quelques jours auparavant ? Qui peut accepter la destruction de notre identité par l'abandon des principes qui ont guidé notre politique étrangère dans sa globalité (diplomatique et militaire) des principes qui ont préservé notre souveraineté et notre indépendance».
«LFC 2020, une régression violente de la souveraineté économique»
Pour le Parti des travailleurs, la relance du projet de révision constitutionnelle qui coïncide avec l'adoption par le Conseil des ministres du projet de loi de finances complémentaire (LFC) 2020 « n'est certainement pas un hasard ». Plutôt une adoption qui « consacre une régression violente en matière de souveraineté économique de l'Etat par, notamment, l'abandon du droit de préemption de l'Etat, une règle que même les Etats capitalistes appliquent», ainsi que «l'abandon de la règle 51/49, réservée désormais à un vague secteur stratégique », ajoute le communiqué.
Enfin, les membres du parti des travailleurs restent convaincu que « la concrétisation de cet objectif majeur, impliquant la rupture avec le régime non réformable issu du système de parti unique, passe par l'exercice par le peuple de sa pleine souveraineté à travers un débat libre, pour décider de la nature des institutions, aboutissant à la réunion d'une Assemblée constituante souveraine (ACS) dans laquelle siègeront les représentants du peuple mandatés qui rédigeront la constitution conformément à la volonté du peuple ».
Kenza Sifi


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