"Les capacités du centre peuvent aller jusqu'à 13 000 étudiants, soit le double de l'effectif actuel", affirme Ziadi Abdelkader, premier responsable de l'institution. L'effectif de l'encadrement du centre universitaire Belhadj-Bouchaïb de Aïn Témouchent, ouvert en 2009, est passé de 51 enseignants pour 689 étudiants à 382 enseignants pour 11 452 étudiants, dont 7821 étudiants en licence, 3446 étudiants en master et 185 doctorants, et ce, en plus de 69 agents contractuels si l'on compte le recrutement en 2010 de 5 maîtres assistants, alors que son encadrement administratif est composé de 211 agents. En matière d'infrastructures, le centre universitaire compte 7600 places pédagogiques réparties en 4 blocs de 2000 places, à l'exception du bloc C qui compte 1600 places en raison du retard de livraison des 400 places restantes qui devra se faire vers le mois de janvier 2021, selon Houmadi Youcef, directeur adjoint chargé du développement et de la prospective, alors qu'un 5e bloc de 2000 places pédagogiques demeure en phase d'étude. "Cependant, ses capacités peuvent accueillir jusqu'à 13 000 étudiants, soit le double de ce qu'on a actuellement. Ce qui ne posera pas de problème d'accueil pour la prochaine rentrée universitaire", nous informera Pr Ziadi Abdelkader, directeur du centre universitaire. Justement, à propos de la rentrée universitaire 2020-2021, le premier responsable du CUAT Ahmed-Bouchaïb nous apprendra que, selon ses propres estimations, quelque 3000 nouveaux bacheliers rejoindront le centre universitaire, alors qu'il n'y aura aucune orientation vers d'autres universités hormis ceux qui choisissent la filière médecine qui n'est pas dispensée au CUAT, a rassuré Pr Ziadi. Ainsi, en attendant les mesures de sortie progressive du confinement, le centre universitaire Belhadj-Bouchaïb œuvre pour réunir toutes les conditions afin de réussir et garantir la prochaine rentrée universitaire. En effet, dès ce mois de juin et en septembre prochain, il y aura la soutenance de projets de fin d'étude (PFE) pour les masters, alors que la troisième semaine du mois d'août et le mois de septembre il est prévu les cours de rattrapage en particulier en ce qui concerne les travaux pratiques et les travaux dirigés. Selon la feuille de route, une vaste opération de désinfection sera effectuée à travers tout l'espace qui sera utilisé par les étudiants pour la soutenance de leurs thèses de doctorat et projets de fin d'étude, alors que pour l'année 2020-2021 cinq thèses ont été soutenues en attendant 7 autres qui attendent leur tour. Ce qui est important, ce sont les perspectives du centre universitaire qui attend toujours son statut d'université après l'annonce de sa promotion faite par l'ex-ministre de l'Enseignement supérieur. Pr Ziadi a tenu à nous révéler que le CUAT compte se lancer dans une nouvelle approche dès cette année universitaire, puisqu'il est appelé à proposer ses offres de service en matière de formation et bien d'autres projets au profit d'établissements ou des usines à la faveur des conventions signées entre ses laboratoires de recherche et ces derniers. "Il est grand temps que l'université soit une plaque tournante en termes de développement scientifique et technologique avec son environnement immédiat. Je cite l'exemple de l'établissement hospitalier Dr-Benzerdjeb qui recevra très prochainement une équipe composée de chercheurs et de compétences universitaires, qui sera dépêchée pour recenser les pannes du matériel médical pour une éventuelle réparation", a-t-il affirmé. Il en est de même pour d'autres usines, à l'image de la société Ortech Power Solutions de production de panneaux photovoltaïques, avec la signature prochaine d'une convention dans le cadre du développement des appareils et équipements intelligents utilisant les énergies renouvelables. La société accueillera les étudiants en fin d'étude pour le développement de son matériel. Dans autre registre, et en perspective de sa reconversion en université, l'idée de la création des facultés spécifiques à la région – comme les sciences de la mer, les sciences agronomiques, un institut du tourisme avec la récupération de l'ITMA et sa reconversion en institut national des sciences agronomiques – commence à germer. En matière d'hébergement et de restauration, M. Houmadi nous apprendra que la cité universitaire compte une capacité de 4000 lits dont 2000 lits pour les filles, deux restaurants à la cité universitaire et un autre au centre universitaire. Tandis que plusieurs projets ont fait l'objet d'un gel depuis 2016 dont le site de 2000 places pédagogiques, le complexe sportif, le siège de la direction des œuvres universitaires et la cité des 1000 lits. M. LARADJ