De grandes opérations de désinfection et de nettoyage des artères et des places publiques ont été menées à travers l'ensemble des quartiers de la ville. La ville d'Oran à l'instar des autres communes du pays s'est mise en ordre de bataille pour lutter contre la pandémie de Covid-19 même si l'incivisme ambiant a compliqué l'action officielle. Selon une source de l'Assemblée populaire de la commune d'Oran, les premières mesures ont été prises avec la réduction du personnel communal à l'exception du personnel d'intervention tel que le gardiennage et l'entretien. La ville a également procédé à la fermeture des jardins d'enfants, des centres culturels, des bibliothèques et des jardins publics. En parallèle, de grandes opérations de désinfection et de nettoyage des artères et des places publiques ont été menées à travers l'ensemble des quartiers de la ville. Notre source a tenu à souligner que le personnel actif a été doté de moyens nécessaires tels que les masques et tenues réglementaires. Pourtant, des agents de collecte d'ordures avaient dénoncé un manque de gants et de masques au plus fort de la crise sanitaire en revendiquant une revalorisation salariale. L'autre mesure préventive prise par les autorités communales a été de respecter les règles de distanciation sociale à l'intérieur des édifices relevant de sa gestion. Par ailleurs, cette situation épidémiologique exceptionnelle a permis à nombre de citoyens et d'associations à s'impliquer dans l'ensemble des actions caritatives qui ont été menées soit par le financement pour l'achat des produits nécessaires ou la restauration des effectifs travaillant surtout au niveau de structures sanitaires ainsi que la participation à des opérations de bénévolat (désinfection, confection et distribution de bavettes et gel désinfectant). Notre source affirme que la commune d'Oran, avant, pendant et après la Covid-19 a toujours veillé au grain en précisant qu'il existe un découpage administratif passé, récemment, de 12 à 18 délégations communales qui disposent de moyens humains et matériels qui leur permettent de faire face à toute situation. Ainsi, le contrôle d'hygiène se fait d'une manière régulière et périodique avec la collaboration des sûretés urbaines pour la destruction de tout produit impropre à la consommation. Aussi, le contrôle de la qualité de l'eau des colporteurs se fait de manière systématique. À signaler qu'il existe une étroite collaboration avec la police de l'urbanisme et la protection de l'environnement pour mettre un terme à toute infraction aux normes d'hygiène et d'urbanisme.