Ainsi, après plus de trois mois de confinement avec sa petite famille à Tizi Ouzou, l'ex-footballeur international tunisien Oussama Derradji, qui porte désormais les couleurs de la JS Kabylie, a pu finalement quitter l'Algérie vendredi passé pour regagner son pays la Tunisie, par route, du fait que les aéroports algériens et tunisiens sont toujours fermés à cause de la pandémie de coronavirus. Selon le milieu de terrain de la JSK, le voyage par route s'est bien déroulé dans l'ensemble, surtout qu'il était accompagné de sa femme et de ses enfants, mais aussi de son entraîneur Yamen Zelfani et de son adjoint Beltaïef Fakhri, encore que le trajet Tizi Ouzou-Tébessa était long, mais les formalités de passage étaient rapides au poste-frontière de Bouchebka, ce qui a permis à Derradji et à sa famille de rallier aisément la ville touristique de Tozeur, dans le Sud tunisien, à 500 km de la capitale Tunis. Dès leur arrivée au complexe touristique Mouradi de Tozeur, les Tunisiens de la JSK ont effectué des tests de la Covid-19 qui, fort heureusement, se sont avérés négatifs pour tout le monde, et cela n'a fait que détendre l'atmosphère au sein de la famille Derradji durant toute cette semaine de confinement imposée par les autorités tunisiennes, et ce, avant de rentrer, samedi, à Tunis pour se retremper gaiement dans la chaleur particulière de l'ambiance familiale. "C'est quand même un grand soulagement que de rentrer au bercail pour passer quelques jours de vacances en famille, et ce, après une longue absence et surtout l'épreuve éprouvante de ce long confinement de trois mois en Algérie, mais il faut savoir que je reviendrai avec plaisir à Tizi Ouzou dès que la situation le permettra, car moi et ma famille gardons d'excellents souvenirs de la ville et de ses habitants", dira Oussama Derradji qui, il faut bien le souligner, a été rapidement adopté dans la ville des Genêts où il prend souvent du plaisir à sortir au centre-ville et à effectuer souvent ses achats en famille. Dans le quartier populaire du lotissement Bouaziz de Tizi Ouzou, où il réside en famille, plus précisément à la rue Khodja-Khaled, située non loin de l'hôtel Lalla Khedidja, il faut dire que les riverains lui vouent beaucoup d'estime et de respect pour sa sympathie et sa simplicité. "Derradji, Boulahia et le Libyen Toubal, sont devenus de véritables enfants du quartier, car ils sont très respectés par tout le monde pour leur éducation et leur conduite irréprochable", témoigne un commerçant de la rue Khodja-Khaled, de surcroît grand supporter des Canaris. C'est dire qu'à trente-trois ans, l'ancienne vedette de l'Espérance de Tunis et du Club Africian, mais aussi de l'équipe nationale tunisienne, avec laquelle il a collectionné 45 sélections, est bien partie pour terminer en beauté sa riche carrière footballistique sous les couleurs d'un club aussi prestigieux que la JSK. Mohamed HAOUCHINE