“On ne peut faire l'économie de la formation si on veut faire de l'Algérie une destination alternative et d'avenir dans le bassin méditerranéen”. Voilà l'essentiel du message délivré par Nourredine Moussa, ministre du Tourisme, lors d'une visite effectuée, hier, à l'école nationale supérieur du tourisme. Aussi il a beaucoup insisté sur la nécessité de la formation des formateurs en projetant de revoir par “touches successives” les programmes en cours dans les écoles algériennes du tourisme dans l'espoir de “les mettre en adéquation avec la demande internationale en matière de tourisme”. Ces dernières sont invitées à nouer des relations avec les grandes universités et écoles étrangères spécialisées dans l'ingénierie touristique. Dans une allocution faite devant les enseignants et étudiants, le ministre a indiqué que : “Nous avons préparé un plan de formation en collaboration avec le ministère de l'enseignement supérieur et celui de la formation professionnelle.” Interrogé sur le projet du groupe d'Accor en partenariat avec l'homme d'affaires algérien Djillali Mehri, M. Moussa a affirmé : “Le choix du terrain et les formalités administratives sont déjà faits. Le groupe présentera dans un futur proche ses projets.” Un autre groupe saoudien, Sidar, compte concrétiser 2 projets d'investissement. Pour ce qui est des nationaux, le ministère du Tourisme a enregistré 548 demandes d'investissement provenant pour la la plupart des nationaux. “Une demande d'investissement n'est pas un investissement. J'ai demandé de procéder à l'assainissement du fichier des investisseurs. On ne retiendra que les gens qui ont réellement l'intention d'investir. Ensuite, on va dégager les zones d'expansion touristiques où ils implanteront leurs projets”. A. C.