RESUME : Léna fait connaissance avec Mourad, un passager assis à côté d'elle. Son père remarque leur rapprochement. Il vient et lui demande de s'asseoir à sa place. Léna refuse de se donner en spectacle. Elle le suit sans un mot mais prévient sa mère. Elle n'est plus une enfant… Léna a envie de se tourner vers Mourad mais elle croise le regard de son père. Elle ne veut pas lui donner l'occasion de lui crier après. Elle range la feuille dans son sac, se promettant de le joindre dès que son père aura le dos tourné. L'avion ne tarde pas à atterrir à l'aéroport d'Alger. Un vieux cousin taxieur est venu les récupérer. Akli lui présente sa famille. -Mon cousin Mohand et voici ma femme et ma fille. -Enchanté… Durant tout le trajet, Akli prend des nouvelles de son père et de sa famille. Quand ils arrivent au village à quelques kilomètres de Tizi Ouzou, il fait déjà nuit. Olivia et Léna sont accueillies chaleureusement par la famille. Elles sont épuisées par le voyage et elles sont bien heureuses de constater que le vieux n'était pas mourant. Elles sont si épuisées qu'elles demandent à se coucher. Fathma, la belle-sœur d'Olivia, leur a préparés une chambre. Léna ne tarde pas à s'endormir. Olivia, malgré la fatigue, retourne au salon. Akli et son père discutent, semblant vouloir rattraper le temps perdu. Après quelques minutes, Oliva ne tarde pas à rejoindre sa fille. Toutes deux trouvent la nuit bien courte à leur réveil. Léna, en ouvrant la fenêtre de la chambre, est émerveillée par le paysage. -Regarde la forêt maman, ils ont même des figuiers dans la cour. grand-père est déjà levé, il discute encore avec papa. -Le vieux doit avoir peur de mourir et je peux comprendre qu'ils veuillent se dire des choses, remarque Olivia. J'espère seulement qu'il ne mourra pas durant notre séjour. Sa prière semble être entendue. Akli est rassuré quant à l'état de son père et il décide de les emmener en ville. Léna a un coup de cœur pour le pays de son père. Elle achète une robe kabyle, des bijoux en argent et quelques bibelots. Akli est heureux de voir que ce séjour leur plaît. - Je regrette de ne pas vous avoir amenées avant, dit-il. Vous auriez pu apprendre notre langue. Vous auriez pu la comprendre au moins. -Les gens d'ici parlent français. On peut toujours s'entendre avec eux, dit Léna. -Au dîner, il y aura tes cousines et tes cousins. Tu pourras toujours t'entendre avec eux. Il y aura une fête après demain. Je suis sûre que tu vas beaucoup t'amuser. Quand ils rentrent à la maison, il y a des gens qui sont venus les voir. Léna et sa mère passent près de trois heures en compagnie de femmes venues faire leur connaissance. Certaines savent parler français et cela leur permet de suivre ce qui se dit. Quand l'une des cousines d'Akli, Warda, parle du mariage de Léna avec son cousin germain. Léna regarde sa mère. Celle-ci la rassure. -Elle doit se tromper, dit-elle. Il n'est pas question de mariage. Ton père ne m'en a pas parlé. Non, insiste-t-elle. Il doit y avoir une confusion. Warda se lève et va à la fenêtre du salon. Dans la cour, Akli est en compagnie de son père et d'un jeune homme. Elle fait signe à Olivia d'approcher. Léna, qui veut tout savoir, suit sa mère. Warda lui désigne le jeune homme. -C'est lui dont il s'agit, leur dit-elle. Il s'appelle Omar, il est ton cousin… et peut-être ton futur mari. (À suivre) A. K.