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"80% des décisions du gouvernement ne sont pas exécutées"
djerad à la clôture de la rencontre d'évaluation avec les walis
Publié dans Liberté le 15 - 08 - 2020

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a reconnu que la corruption gangrène à différents niveaux des institutions de l'Etat et de l'administration et ce, en plus de la bureaucratie qui entrave toute action visant à booster le développement local.
À la clôture de la rencontre gouvernement-walis jeudi au Palais des nations de Club-des-Pins, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a réitéré les préoccupations exposées par le chef de l'Etat la veille dans son discours. Il a carrément accusé l'administration locale de grand laxisme.
Il a révélé que les décisions prises par le gouvernement, lors de la réunion avec les chefs de l'Exécutif au mois de février dernier, consignées essentiellement dans le programme de développement des zones d'ombre, n'ont pas été exécutées (réseaux d'électricité, de gaz, d'eau potable, assainissement et désenclavement par la construction de routes). Un constat désolant. "Selon les chiffres que j'ai reçus, 10 à 20% seulement des orientations du président de la République ont été appliquées au lieu de 50, voire 60% attendues", a-t-il précisé. Parer à ce problème majeur impose, selon le Premier ministre, l'établissement d'un échéancier, sous l'égide du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, ainsi que des secteurs concernés par les projets inscrits. Le gouvernement procédera à "une évaluation mensuelle de ce qui a été réalisé".
Dans le sillage, M. Djerad a émis des recommandations : lutter contre la bureaucratie, réorganiser l'administration centrale et locale, améliorer les compétences via la numérisation, rationaliser les moyens et former les ressources humaines. Il a plaidé, en outre, en faveur "d'une rupture totale avec l'ancienne gouvernance". Il a affirmé que la corruption gangrène, à différents niveaux, "les institutions et les administrations". Ses promoteurs "tentent d'entraver les réformes engagées", a-t-il poursuivi. Il a, dès lors, appelé à une moralisation de la vie publique. "Il est impératif de consacrer l'Etat de droit qui préserve les droits et libertés des citoyens qui sont le socle de la nouvelle République." Cet objectif ne sera atteint, au regard du Premier ministre, que si les arcanes des institutions et organismes de l'Etat sont assainis. "Le gouvernement procédera, dans les prochains jours, au renouvellement du cadre éthique applicable aux agents publics pour prévenir les conflits d'intérêts." L'accès aux postes de responsabilité sera "tributaire de l'éligibilité, du mérite et de l'intégrité par des mécanismes d'évaluation". Reconnaissant que le pays n'est pas vraiment en bonne santé financière, Abdelaziz Djerad a estimé que le temps est venu de "rationaliser les dépenses publiques, d'adopter une gestion rigoureuse des affaires de l'Etat et d'éviter toute forme de gaspillage". Il a cité l'exemple de la réfection constante —chaque année dans certaines localités — des trottoirs. Une opération qu'il a considérée coûteuse et non justifiée.
Souhila Hammadi


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