Plusieurs journalistes et membre de la société civile se sont mobilisés, ce lundi, au sein de la maison de la presse Tahar Djaout, au 1er Mai, à Alger, pour protester contre l'incarcération de leur confrère Khaled Drareni, condamné à trois ans de prison ferme. Les manifestants ont, en effet, commencé à rejoindre l'entrée du lieu du rassemblement vers midi, avant qu'un dispositif policier, mobilisé pour la circonstance, ne les contraint à se retirer à l'intérieur du siège. L'action de solidarité qui était ainsi programmée à 12h30, a rassemblé près d'une centaine de personnes venues de plusieurs wilayas. « Khaled Drareni, sahafi hor (Khaled Drareni est un journaliste libre, ndlr) », « Drareni est un journaliste et non khbardji (informateur, ndlr) », sont autant de slogans entonnés lors du rassemblement. Les journalistes, qui ont pendant plus d'une heure de rassemblement exigé une presse libre, ont appelé d'autres journalistes à sortir de leurs bureaux pour les rejoindre. Etaient présents, entre autres, Ramdane Taazibt, membre de la direction du Parti des travailleurs, Mourad Biatour, cadre du RCD, Hakim Addad, membre fondateur du RAJ (Rassemblement Actions-Jeunesse), Amina Haddad, productrice, Salima Abada et Mannad Mebarek, acteurs... Ce rassemblement intervient après une pétition lancée par des journalistes, et qui a récolté deux milles signatures, dont huit moudjahidine, plus de 300 journalistes et éditeurs, des défenseurs des droits de l'Homme, des politiques, des écrivains, des artistes et des citoyens. Imène AMOKRANE pour Rédaction Web