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Le diktat de l'administration
Entre traitement de faveur pour les partis du pouvoir et interdiction pour l'opposition
Publié dans Liberté le 28 - 09 - 2020

Les services de la wilaya d'Alger ont refusé, systématiquement, d'autoriser trois partis de l'opposition à tenir des réunions de leurs conseils nationaux. Après le RCD, c'est au tour du PT et du MSP de subir les abus de l'administration.
À un peu plus d'un mois du référendum constitutionnel, les autorités verrouillent le jeu. Alors que les partis politiques qui ont travaillé et soutenu Abdelaziz Bouteflika se réunissent sans trop de problèmes, les partis de l'opposition peinent à trouver des lieux de réunion. Sous le couvert de lutte contre la Covid-19, les autorités de la wilaya d'Alger refusent, systématiquement, d'accorder des autorisations de réunion publique.
Souvent, aucune explication n'est donnée. L'interdiction, envoyée mercredi dernier au Rassemblement pour la culture et la démocratie qui programmait de tenir la réunion de son conseil national à l'hôtel Riyad de Sidi Fredj, n'est pas une exception.
Deux jours plus tard, on apprend que deux autres partis de l'opposition, à savoir le Parti des travailleurs (PT) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) — qui n'est pourtant pas contre le processus constitutionnel en cours — n'ont pas pu obtenir d'autorisation pour une réunion publique de leurs instances.Comme pour la réponse adressée mercredi au RCD, l'administration de la wilaya d'Alger a refusé au PT une réunion de son conseil national qui devait se tenir dans une salle de sports de la commune de Mohammadia, durant deux jours.
Devant l'insistance des responsables du parti, l'administration a fini par donner son accord, mais dans la salle de la bibliothèque communale d'El-Harrach. Mais au lieu des deux jours demandés par le PT, l'administration a accepté uniquement une journée. Comme pour le parti de Mohcine Belabbas, l'administration n'a donné aucune explication à la direction du parti de Louisa Hanoune. Si les deux partis s'inscrivent contre le processus référendaire en cours, le Mouvement de la société pour la paix n'est pas favorable à un processus constituant comme les deux partis qui composent le PAD.
Pourtant, le parti d'Abderrezak Makri, qui appelle à voter contre l'amendement de la Constitution, n'a pas non plus obtenu d'autorisation pour tenir une réunion de son conseil national dans la salle du Palais des expositions des Pins-Maritimes. Le parti n'a pas reçu, non plus, d'explication. Devant le refus des autorités, les trois partis politiques ont été contraints de tenir leurs réunions dans leurs sièges respectifs. Dans un communiqué justifiant le refus d'accorder une autorisation de réunion publique au RCD, la wilaya d'Alger a expliqué que la décision était due "au respect des mesures sanitaires".
Le document rappelle que le parti devait réunir 250 personnes, en plus des journalistes. Sauf que cet argument est vite démenti par les faits : tous les partis proches du pouvoir, y compris le FLN, ont obtenu des autorisations pour des rencontres ayant regroupé beaucoup plus de personnes que celles qui pouvaient assister au conseil national du RCD. Plus que cela, le wali d'Alger en personne a assisté à une réunion tenue samedi dans l'enceinte universitaire de l'Université des sciences et technologies de Bab Ezzouar.
Les images diffusées par toutes les chaînes de télévision, qui n'ont pas couvert l'opposition, montrent en effet une salle archi-comble, avec une forte présence médiatique. Pour l'instant, seul le RCD a répondu publiquement à ces interdictions. Louisa Hanoune et Abderrezak Makri animeront, ce matin, deux conférences de presse distinctes pour s'exprimer, entre autres, sur le sujet qui constitue une première dans les annales politiques algériennes.

Ali Boukhlef


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