Depuis son arrivée à Oran, voilà trois jours, le nouvel entraîneur du Mouloudia ne chôme pas. Techniquement, il est encore à l'arrêt, puisqu'il n'a pas encore foulé le terrain en revêtement synthétique du stade Ahmed-Zabana ou dirigé la moindre séance. Mais Bernard Casoni multiplie les réunions avec le président Tayeb Mehiaoui et ses hommes de terrain que sont Belatoui, Kechamli et Acimi. Même le secrétaire général Adda est mis à contribution. Au cours de ses longs échanges avec les membres de son staff technique, l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille s'est rendu compte que l'équipe professionnelle n'était pas encore tout à fait prête pour qu'une reprise des entraînements soit programmée avant la fin de la semaine en cours. L'absence d'équipements et de matériel pédagogique a, d'ailleurs, contraint la direction oranaise à agir promptement en commandant illico presto tout ce qui était nécessaire, aussi bien pour les joueurs que pour les membres du staff technique. Loin de négliger le volet médical, tous les sociétaires de l'effectif ont, en parallèle, été exhortés à se plier aux conditions du contexte pandémique actuel en subissant une batterie de tests à même de fournir un dossier médical complet. En attendant, du reste, qu'un accord soit trouvé avec le préparateur physique, la date de la reprise des entraînements collectifs a été retardée. Elle pourrait, néanmoins, être fixée pour le début de la semaine prochaine avec comme objectif premier de permettre au staff technique mouloudéen d'effectuer une large revue d'effectif à pour pouvoir, par la suite, établir définitivement la liste des vingt-sept (voire vingt-cinq) éléments appelés à constituer le groupe qui défendra les couleurs du club en championnat et en Coupe d'Algérie. Des spéculations sur beaucoup de noms, notamment de cinq sur la quatorzaine de recrues estivales, ont circulé ces dernières quarante-huit heures dans les coulisses de la bâtisse mouloudéenne comme étant potentiellement "libérables", mais en sa qualité d'entraîneur en chef, Bernard Casoni a exigé de voir d'abord les joueurs à l'œuvre avant de livrer son verdict.