Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Fellaoucène, anciennement Cité Djamel, a requis, hier, six mois de prison ferme contre une trentaine de personnes interpellées, lundi dernier, à l'issue de la tentative de marche du 5 Octobre qui a eu lieu à Seddikia. Parmi les accusés, qui étaient poursuivis pour attroupement non armé, trouble à l'ordre public et outrage à institutions de l'Etat, six hirakistes connus pour leur activisme depuis le soulèvement du 22 février 2019. Dans leurs plaidoiries, les avocats du Collectif de défense du Hirak ont demandé la relaxe en s'élevant contre la répression qui s'abat sur les animateurs d'un mouvement que "le président lui-même a béni". "Les Algériens ont le droit d'exprimer leur opinion et de manifester pacifiquement", ont-ils déclaré en substance en dénonçant la volonté du pouvoir de réprimer le Hirak et les libertés. Au moment de la rédaction de cet article, les plaidoiries se poursuivaient toujours. Le verdict a été mis en délibéré au 15 octobre S. Ould Ali