Si la préparation estivale de la JSK bat son plein et les dirigeants kabyles ne ratent pas l'occasion d'exprimer leur grande satisfaction quant au plein succès des trois regroupements organisés jusque-là à Akbou et à Mostaganem, il n'en demeure pas moins que les cas des deux joueurs Zakaria Boulahia et Mohammed Al-Tubal posent toujours problème. Et pour cause, l'on sait que l'attaquant algéro-espagnol habite à Valence, en Espagne, et que son coéquipier libyen réside à Tripoli, et si les deux "néo-Kabyles" avaient pu rallier leurs familles respectives depuis le mois de juin dernier, voilà que leur retour à Tizi Ouzou constitue une véritable tracasserie pour les dirigeants de la JSK. La direction du club kabyle pensait avoir réglé ce problème épineux la semaine passée, surtout que l'on avait même annoncé leur arrivée en terre tunisienne et la possibilité de rallier le sol algérien par voie terrestre en transitant par le poste frontalier d'Oum Teboul. Finalement, il n'en fut rien, car les frontières tunisiennes ont été subitement fermées du fait que la pandémie avait enregistré une nouvelle flambée sanitaire, ce qui a contraint les hautes autorités tunisiennes à boucler tous leurs postes-frontières. Résultat des courses, Boulahia a pu rallier Tunis via Paris, mais il a été refoulé de l'aéroport Tunis-Carthage du fait qu'il n'avait pas de réservation d'hôtel pour s'astreindre à un confinement de deux semaines. Il fut donc obligé de regagner, la mort dans l'âme, la capitale française. De son côté, Al-Tubal fut confronté, lui aussi, à un véritable puzzle car, la frontière terrestre entre la Libye et la Tunisie étant bouclée, il dut rallier la Turquie par un vol régulier Tripoli-Istanbul pour espérer rejoindre Tunis par les airs mais le vol Istanbul-Tunis fut annulé au dernier moment du fait que la Tunisie venait de fermer son espace aérien. Du coup, Al-Tubal n'avait d'autre choix que de regagner Tripoli pour revenir donc à la case départ, surtout qu'il ne possède pas de visa Schengen qui aurait pu lui permettre de rejoindre Paris. C'est dire que le cas du Libyen risque de se compliquer davantage par rapport à son coéquipier Boulahia et à son préparateur physique Rodolphe Duvernet qui ont un passeport européen et un visa algérien qui pourraient leur permettre de rentrer éventuellement en Algérie à partir de Paris. C'est dire que les dirigeants de la JSK ne s'attendaient pas à vivre un tel scénario "hitchcockien", alors que l'international kenyan Juma Choka a pu regagner aisément, cette semaine, sa capitale Nairobi pour prendre part aux deux matchs amicaux du Kenya contre la Zambie, vendredi dernier, puis face au Soudan, hier lundi, et a toute les chances de rallier Alger aujourd'hui ou au plus tard demain en transitant par Paris. "C'est un véritable casse-tête chinois auquel nous nous efforçons de trouver des solutions de rechange pour assurer le retour de Boulahia et de Tubal, mais aussi de Rodolphe qui ont malheureusement raté les trois stages d'intersaison. Nous espérons que leurs cas seront réglés d'ici quelques jours pour qu'ils puissent reprendre le chemin de l'entraînement dès la semaine prochaine au stade du 1er-Novembre", dira le président Chérif Mellal, qui semble très contrarié par une telle situation.