"Après un arrêt de huit mois, je pense que jouer une fois par semaine reste un meilleur choix que de jouer tous les trois jours", estime le technicien français. Pour l'entraîneur du Mouloudia d'Oran, Bernard Casoni, le choix entre un championnat à trente-huit journées et une Ligue 1 à deux groupes sonne comme une évidence. "C'est clair ! Un championnat à deux groupes serait beaucoup mieux. La Ligue 1 compte vingt clubs, donc le championnat s'étalera sur trente-huit journées, ce qui est extrêmement long. En temps normal, c'est déjà éreintant. Alors dans ce contexte pandémique, je n'ose même pas imaginer comment on pourra le finir. Or, avec deux groupes, tout sera plus simple et beaucoup moins compliqué, notamment pour la santé et l'intégrité physique des joueurs. Après un arrêt de huit mois, je pense que jouer une fois par semaine reste un meilleur choix que de jouer tous les trois jours", estimait le technicien français en marge de la rencontre amicale que son team a difficilement remportée (1-0), samedi en fin de journée, au stade Ahmed-Zabana face à la JSM Skikda de Younès Ifticen. Un but d'une puissante tête placée de Naâmani à la réception d'un corner d'Ezzemani en première période a, ainsi, permis au Mouloudia de prendre la mesure d'une JSMS très entreprenante et agréable à voir jouer. Pour cette joute face au nouveau venu en Ligue 1, le staff technique oranais a aligné ce qui sera certainement le onze qui débutera le championnat, à une exception près. Casoni n'a pas affirmé, pour autant, s'être fixé sur la composante exacte qui défendra l'honneur du club d'El-Hamri dans la compétition officielle. "J'ai des certitudes, bien évidemment. Concernant le jeu et les joueurs. Mais je le répète encore une fois : j'ai besoin de temps, de beaucoup de temps pour mettre en place le projet de jeu pour lequel je suis venu. Quant au onze qui débutera la saison, il y a des joueurs qui ont marqué des points, d'autres qui sont un peu en retard physiquement par rapport à leurs coéquipiers, des absents pour blessures qui entrent en considération comme Nekkache. Donc, rien n'est définitif. Il faudra encore voir à l'œuvre certains joueurs et suivre leur évolution pour décider. Tout dépendra aussi de la forme du moment", généralisera l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille dans ses années de gloire. Rachid BELARBI