Le Premier ministre n'omet pas de réitérer son appel à la famille éducative, aux parents d'élèves et aux syndicats à l'impérative mobilisation pour le respect des mesures de prévention. Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, est formel : la fermeture des écoles à laquelle ont appelé des associations de parents d'élèves et des enseignants en raison de la propagation du Covid-19 n'est pas à l'ordre du jour. Motif invoqué : les statistiques à l'échelle nationale sont positives et ne nécessitent pas de prendre une telle décision. "En admettant que des cas positifs sont enregistrés dans les écoles, chaque cas sera traité séparément. Toutefois, la fermeture des écoles n'est pas à l'ordre du jour actuellement", a affirmé Abdelaziz Djerad dans des propos repris par l'agence officielle. Le Premier ministre, qui s'exprimait depuis Tipasa où il a donné le coup d'envoi à la campagne nationale de reboisement, a assuré que "l'Etat s'acquitte de ses devoirs et continuera à le faire envers ses citoyens". "Pourquoi doit-on fermer les écoles ? Y a-t-il un pays au monde qui a fermé ses écoles ?", s'est-il interrogé. "S'il y a un problème quelconque sur ce plan, nous prendrons immédiatement les mesures qui s'imposent tout en veillant à l'intérêt de nos enfants", a-t-il encore assuré. Pour lui, les statistiques liées à la crise sanitaire "ne sont pas alarmantes pour aller jusqu'à la fermeture des écoles". Cependant, il n'omet pas de réitérer son appel à la famille éducative, aux parents d'élèves et aux syndicats à l'impérative mobilisation pour le strict respect des mesures de prévention, notamment du protocole sanitaire en vigueur dans les établissements scolaires et universitaires. Histoire sans doute de répondre à certaines critiques, Abdelaziz Djerad rappelle que toutes les décisions prises précédemment dans le cadre de la gestion de la crise de la Covid-19 interviennent "après consultation du comité scientifique, des spécialistes et des scientifiques algériens qui œuvrent selon une approche pratique, précise et objective, tant en Algérie qu'à l'étranger". "Les décisions et les mesures sont prises graduellement et au moment opportun." C'est pourquoi, il appelle à l'impératif "de respecter les avis des scientifiques, des médecins et des spécialistes, loin de toute querelle byzantine" et d'"éviter toute précipitation dans la prise de décision". Abdelaziz Djerad n'omet pas, en outre, de suggérer que la situation est difficile et qu'elle impose à tous un respect rigoureux du protocole sanitaire, seule parade pour l'heure pour freiner la propagation. "À l'instar des autres pays du monde, nous sommes en pleine guerre et le respect strict du protocole de prévention est l'unique solution à même de faire face à la Covid-19 et de juguler sa propagation."