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Abiy affirme savoir où se trouvent les leaders tigréens en fuite
Ethiopie
Publié dans Liberté le 01 - 12 - 2020

Les dirigeants dissidents du Tigré, en fuite, sont suivis à la trace et sont dans la ligne de mire de l'armée fédérale éthiopienne, a affirmé hier le Premier ministre Abiy Ahmed, moins de 48 heures après sa victoire militaire proclamée dans cette région du nord du pays.
Prix Nobel de la paix en 2019, M. Abiy a envoyé l'armée au Tigré le 4 novembre afin de remplacer par "des institutions légitimes" les autorités régionales, issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui défiaient depuis des mois l'autorité du gouvernement central.
"Je veux qu'ils m'entendent : hier soir, vers minuit, nous voyions depuis la salle de crise de l'agitation dans la zone qui va de Hagere Selam à Abiy Addi", deux localités situées à environ 50 km à l'ouest de Mekele, a lancé, devant les parlementaires, M. Abiy aux dirigeants du TPLF.
"Nous ne les avons pas attaqués de nuit parce qu'ils ont emmené avec eux dans leur retraite leurs épouses, leurs enfants et nos soldats capturés (...) Mais cela ne va pas continuer", a-t-il averti. Le blackout quasi total au Tigré depuis le début du conflit rend difficile la vérification indépendante des informations de l'un et l'autre camp.
Aucun bilan précis du conflit n'est jusqu'ici disponible mais l'International Crisis Group (ICG) a évoqué vendredi "plusieurs milliers de morts dans les combats". Plus de 43 000 Ethiopiens ont fui le Tigré vers le Soudan voisin. Hier, M. Abiy a assuré que l'armée n'avait fait aucune victime civile en prenant le contrôle de Mekele et d'autres villes tigréennes.
La communauté internationale s'est maintes fois inquiétée des conséquences pour les civils de l'opération militaire, l'ONU évoquant de possibles "crimes de guerre". "Pas une seule personne n'a été blessée lors de l'opération à Mekele", a affirmé le Premier ministre.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rapporté dimanche que les hôpitaux de Mekele étaient submergés par le flot de blessés, 24 heures après l'annonce de la prise de la ville, sans préciser si ces blessés étaient militaires ou civils.
L'ONG avait pu se rendre la veille à l'hôpital Ayder, l'un des plus grands de la ville, où la branche éthiopienne de la Croix-Rouge a "transporté des blessés et des morts" et où manquaient nourriture, médicaments et matériel – jusqu'aux sacs mortuaires.
Le "calme" – constaté dimanche par le CICR – qui règne à Mekele laisse penser, comme le sous-entend le gouvernement, que le TPLF s'en est retiré plutôt que d'affronter dans la ville les troupes gouvernementales.
Il n'était pas possible de vérifier de manière indépendante si Mekele était totalement sous le contrôle de l'armée fédérale, en raison du blackout quasi total qui touche le Tigré depuis le début du conflit. Aucune image de Mekele, même à la télévision officielle éthiopienne, n'était disponible.

R. I./Agences


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