Plus d'une semaine après son limogeage par la direction de la JSK, l'entraîneur tunisien Yamen Zelfani polarise toujours l'actualité. Et pour cause, si le président Mellal a parlé d'une séparation à l'amiable entre les deux parties, voilà que Zelfani et son adjoint Fakhri n'ont pas donné signe de vie à Tizi Ouzou, depuis quelques jours déjà. Aux dernières nouvelles, les deux techniciens tunisiens ont quitté leurs logements de fonction, mardi dernier, et auraient même laissé les clés de leurs appartements au joueur Oussama Derradji pour les restituer aux responsables du club kabyle et seraient rentrés paraît-il en Tunisie. On croit savoir que Zelfani aurait déclaré à la chaîne de télévision El-Arabi qu'il n'a pas été payé par la JSK et qu'il compte porter cette affaire auprès de la FIFA, une affirmation aussitôt démentie par le président Mellal qui a affirmé, au contraire, que son ex-entraîneur avait déjà perçu la somme rondelette de 1,4 milliard de centimes pour tout le travail effectué depuis son arrivée à Tizi Ouzou. De plus, Mellal a aussi déclaré que c'est Zelfani qui avait demandé à partir du fait que sa licence d'entraîneur avait été rejetée par la DTN et qu'il était sérieusement contrarié par le fait de ne pas pouvoir coacher son équipe à partir du banc de touche. Par contre, pour Fakhri, la direction de la JSK estime que ce dernier aurait déjà perçu cinq mois de salaire pour quatre mois de travail effectué et il lui a été proposé de continuer sa mission au sein du nouveau staff technique, mais le concerné a refusé une telle proposition en guise de solidarité avec son compatriote. Certes, toutes nos tentatives de joindre Zelfani et Fakhri ont été vaines, et il va falloir attendre certainement le verdict de la FIFA pour connaître les tenants et les aboutissants d'un tel contentieux. Toujours est-il que le porte-parole de la JSK, Mouloud Iboud, qui était l'invité de Radio-JSK avant-hier soir, a estimé que "Zelfani ne pouvait pas continuer à coacher éternellement la JSK à partir des tribunes du fait que la DTN a catégoriquement refusé de le qualifier du fait qu'il n'était pas détenteur d'une licence CAF/A". Iboud a même tenu à rappeler qu'il s'était déplacé la saison passée à la FAF, pour exposer le problème au DTN Ameur Chafik, mais ce dernier aurait opposé son veto pour la qualification de l'entraîneur Zelfani. Il est vrai qu'après l'interruption du championnat en mars dernier à cause de l'apparition de la pandémie, Zelfani est reparti chez lui en Tunisie et a promis aux dirigeants kabyles de régler son problème au niveau de la Fédération tunisienne de football, puisqu'il a ramené une promesse d'inscription pour l'obtention d'une licence CAF/A et il a même obtenu une attestation de préparateur physique fédéral pour lui permettre éventuellement d'obtenir une licence lui permettant d'assister son équipe sur le banc de touche, mais en vain. "Face au refus catégorique de la DTN, il était donc impossible pour Zelfani de continuer sa mission à la JSK, même si nous étions tout de même étonnés de voir la DTN lancer enfin une session de formation pour l'obtention de la CAF, et ce, curieusement juste après le départ de Zelfani", a conclu Iboud lors de cette émission.