L'apparition surprise du président de la République Abdelmadjid Tebboune a suscité plusieurs réactions au sein de la classe politique. Dans le camp de l'opposition, hormis le RCD et le MDS, la plupart des partis ont choisi pour l'heure de ne pas commenter l'allocution du Président. ● RCD "N'y a-t-il personne dans son entourage immédiat pour l'alerter que son entêtement est suicidaire pour le pays ? Il n'est pas encore trop tard pour revenir vers la voie du bon sens", a commenté le président du parti, Mohcine Belabbas. ● MDS "Face à tous les défis que l'histoire et la géographie imposent à notre pays à notre grande nation, tout avec Abdelmadjid Tebboune, à travers l'image et le contenu, rappelle la nécessité d'un changement profond pour placer l'Algérie à la hauteur de ces défis", a soutenu Fethi Ghares, coordinateur national du parti. ● FLN : "Nous exprimons notre satisfaction quant au rétablissement du président de la République en attendant son retour au sein de sa famille, son peuple et son pays. Le président Abdelmadjid Tebboune a rassuré son peuple et montré qu'il suivait la situation dans le pays, notamment en cette sensible conjoncture." ● Front El-Moustakbel : "À travers son discours à la nation, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions et des orientations aux institutions de la République en perspective de son retour prochain, afin d'assurer ses fonctions et d'assumer des grandes responsabilités dans cette conjoncture que traverse le pays et à la lumière des développements en cours sur la scène internationale et régionale", a affirmé le parti. ● Mouvement El-Bina : "L'apparition du président de la République a cloué le bec aux semeurs de doutes et aux tendancieux qui ont pour habitude de discréditer toute démarche nationale. Cette apparition était une nécessité nationale en ce moment où l'Algérie est confrontée à de grandes menaces au niveau de ses frontières et à une campagne acharnée de l'étranger", a soutenu Abdelkader Bengrina. ● Jil Jadid : "(...) La convocation du corps électoral avant le 31 décembre est un très bon signal. Il s'agit là d'un changement profond dans les institutions et un départ pour la construction d'un Etat qui répond aux normes actuelles et ce, à travers des élections transparentes libres", a affirmé le président du parti, Soufiane Djilali. ● Laddh : "Officiellement, Abdelmadjid Tebboune tient toujours les rênes de l'Etat. Mais il n'a pu exercer aucune de ses prérogatives depuis près de deux mois : il n'a pas promulgué la nouvelle Constitution — projet phare de son programme électoral — ni signé la loi de finances 2021. Il décide la poursuite de sa feuille de route autoritaire malgré son échec, il décide de prolonger la crise", a dénoncé le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, Saïd Salhi. ● RND : "Nous exprimons notre vœu de voir le retour rapide du président de la République en vue de poursuivre ses fonctions et l'édification de l'Algérie nouvelle, à la lumière de la situation internationale tendue", a affirmé le SG du parti Tayeb Zitouni.