Le Parti communiste français (PCF) vient de monter au créneau pour demander aux autorités algériennes “l'arrêt de toutes les mesures d'intimidation contre les militants d'opposition et la fin des poursuites contre tous les journalistes”. Dans une déclaration rendue publique à Paris le jour du référendum, le PCF précisera que “plusieurs responsables du Mouvement démocratique et social (MDS) et du Front des forces socialistes (FFS) ont ainsi été interpellés, et certains mis sous contrôle judiciaire”. Le PCF, qui réprouve la répression des opposants à la charte soumise au peuple par le président de la République, estime que “ces faits dénoncés comme un véritable harcèlement, et qui s'ajoutent aux poursuites et aux condamnations visant des journalistes, témoignent d'une dérive autoritaire très préoccupante”.