Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a considéré, ce samedi, que «le meilleur rempart et le plus sûr des boucliers face aux périls externes est plus que jamais, le respect de la volonté populaire pour et la consécration d'un vrai changement démocratique dans le pays». S'exprimant à l'ouverture de la rencontre des P-APC, élus APW et parlementaires du parti, Youcef Aouchiche a souligné qu'il n'était pas possible de «faire face à la dégradation de notre environnement régional et neutraliser les menaces qui ciblent le pays » sans « rétablir la confiance avec les algériennes et les algériens » et sans «l'édification d'un Etat fort et des d'institutions légitimes et démocratiques». «Notre pays se trouve aujourd'hui à un tournant décisif de son histoire. Impasse et incertitude politique, panne économique, détresse et désarroi social...tous les indicateurs sont au rouge. Si rien n'est entrepris pour redresser la situation, si le statuquo persiste, l'Algérie se retrouvera dans un avenir proche au bord du gouffre», a-t-il relevé, tout en s'interrogeant sur «comment affronter cette situation potentiellement désastreuse en persistant dans un déni flagrant de réalité en s'accrochant à un système finissant en récusant toute solution politique à la crise ?». La réponse pour le premier secrétaire du FFS est évidente : « Cette entêtement conduit droit au mur, nourrit les logiques d'affrontement et finira par provoquer des fractures irrémédiables ». C'est ainsi qu'il estime que «la sécurité nationale est une notion globale qui implique, au-delà des stratégies de défense nationale, des impératifs politiques, économiques et sociaux auxquels nous devons apporter collectivement des réponses urgentes et concrètes». Aussi, que «la cohésion de l'institution militaire et l'efficacité des services de renseignements sont essentiels pour préserver notre intégrité et souveraineté nationales», mais que « le peuple algérien et les forces politiques et sociales ne doivent pas être tenus à l'écart des décisions politiques et stratégiques qui engagent l'avenir de la Nation». Et de conclure : « Les appels à la ‘' mobilisation face à l'ennemi '' ne doivent pas faire oublier les errements du régime et ses échecs à répétition». Rédaction Web