Résumé : Anissa a l'impression que la nuit ne veut pas finir. Toute la famille est triste même si elle ne part que pour deux ou trois jours. Djalil ne rentre pas avec eux. Sarah allait lui servir de guide. Anissa espère que leur amitié se mue en amour. Nedjmeddine et elle ne tardent pas à prendre la route. -Tu as de la chance ! J'aurais aimé avoir un oncle comme le tien. Ouvert d'esprit, tolérant...Il nous a donnés sa bénédiction, il nous fait confiance. -Je ne trahirais pas sa confiance. On va bien se tenir, d'accord ? -Bien sûr, dit Nedjmeddine. -Je lui dois tant, murmure-t-elle en essuyant ses larmes. Jamais je ne le décevrai. Elle jure de toujours être à la hauteur de ses attentes. Elle allait réussir sa vie professionnelle et privée. Elle le lui doit bien après tout ce qu'il a fait pour elle. -Je t'aime Anissa. Je te soutiendrais dans tous tes projets, tu peux compter sur moi. -Je sais. Le trajet Oran-Chlef se passe sans incident, au grand soulagement de Nedjmeddine. Il joint son secrétaire pour le prévenir de son arrivée et prendre des nouvelles. -C'est calme. -Dieu soit loué ! Je viendrai plus tard. Là, j'ai des choses à faire. Nedjmeddine emmène Anissa chez lui pour qu'elle dépose ses affaires et en profite pour se rafraîchir avant qu'ils n'aillent à l'académie. Son ami est en réunion. Ils doivent patienter dans le bureau de la secrétaire. -Si tu as faim, nous ppouvons aller déjeuner, propose Nedjmeddine, se rappelant qu'elle n'a rien pris de la matinée. Ou, veux tu que je te ramène quelque chose ? -Non... Mais son ami sort de la réunion avec des collègues. Il est heureux de voir Nedjmeddine et les accueille chaleureusement. -Sid Ahmed, je te présente ma fiancée Anissa. Je t'ai parlé d'elle. -Enchanté. Félicitations, à quand le mariage ? -Bientôt inchallah. Pour discuter à l'aise, ils vont à son bureau. Il les invite à prendre le café, mais ils refusent. -On m'attend au commissariat, s'excuse Nedjmeddine. Nous déjeunerons ensemble la prochaine fois. -Oui, inchallah, lorsque vous aurez le poste, nous le fêterons ensemble. Sid Ahmed saisit les documents qu'elle a apportés, il les vérifie avant de les glisser dans une chemise. -Normalement, je serai fixé demain matin. Je vous appellerai, promet-il en les raccompagnant hors de son bureau. Sois prudent, dit-il à son ami. Ne traînez pas dans la rue. Il ne fait pas bon. Nedjmeddine saisit le sous-entendu. Lorsqu'ils quittent l'académie, il l'emmène chez les enseignantes pour qu'elle fasse connaissance avec elles et voir l'appartement où elle aura à vivre si le poste lui est attribué. -Une jeune femme de son âge leur ouvre, elle sourit en les voyants et s'efface pour qu'ils entrent. Nedjmeddine fait les présentations. Il n'y en a qu'une. -Moi, c'est Nadia. -Anissa... -Je suis seule, les autres sont sorties. Tu les rencontreras tout à l'heure. Asseyez-vous. -On ne peut pas tarder. Je voulais juste qu'elle fasse connaissance avec vous et qu'elle voie l'appartement. -Je te fais visiter alors. Nadia la devance et lui montre la cuisine, les chambres, les salles de bain, les balcons qui donnent sur la rue, des barreaux y ont été installés. -Comme tu le vois, nous n'avons pas toutes les commodités, mais c'est un quartier sûr. Les voisins sont tous de la sécurité. Nous n'avons rien à craindre ici.
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