Après la grève observée durant deux jours la semaine passée, les 3 et 4 janvier, la Fédération nationale des travailleurs du secteur du commerce, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), a décidé de reconduire son mouvement de grève nationale de quatre jours. Entamée depuis dimanche, le mouvement de grève à Béjaïa a été massivement suivi à la direction du commerce de la wilaya et dans ses cinq inspections : Akbou, Sidi Aïch, Amizour, Kherrata et au port. "Au deuxième jour de notre grève, le taux de suivi à l'échelle de wilaya est de l'ordre de 78%", a indiqué à Liberté Sofiane Boukhadem, secrétaire général de la section syndicale Snapap de la direction du commerce de Béjaïa. Selon notre interlocuteur, la Fédération nationale du Snapap a décidé de reconduire sa grève après l'échec des négociations, jeudi dernier, avec le ministre du Commerce. Il expliquera que la seule revendication que le ministre a abordée avec le partenaire social est celle relative à la promotion aux grades supérieurs des inspecteurs ayant au moins dix ans d'expérience "Le ministre a accepté une promotion exceptionnelle de 1 962 inspecteurs aux grades supérieurs. Le reste de nos revendications a été ignoré par notre tutelle. C'est en deçà de nos aspirations", regrette M. Boukhadem. Entre autres revendications professionnelles mises en avant par le syndicat : la révision du statut particulier des corps spécifiques des travailleurs du secteur du commerce, la révision du régime indemnitaire et l'indemnité de fonds des revenus complémentaires (IFRC). Par ailleurs, M. Boukhadem a tenu à préciser qu'au port de Béjaïa un service minimum est assuré.