La grève de deux jours, hier et avant-hier, à laquelle a appelé la Fédération nationale des travailleurs du secteur du commerce affiliés au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) a été largement suivie à la direction du commerce de la wilaya de Béjaïa et ses cinq inspections (Akbou, Sidi Aïch, Amizour, Kherrata et port). Selon M. Boukhadem Sofiane, secrétaire général de la section syndicale Snapap de la direction du commerce de Béjaïa, le taux de suivi de la grève est de l'ordre de 77%. "C'est une grève nationale de deux jours à laquelle a appelé notre fédération nationale du Snapap", a déclaré ce syndicaliste, avant de préciser que l'UGTA a, elle aussi, appelé à une action similaire. S'agissant des revendications mises en avant par ledit syndicat, notre interlocuteur signale, entre autres, la révision du statut particulier des corps spécifiques des travailleurs du commerce, la révision du régime indemnitaire et l'indemnité de fonds des revenus complémentaires (IFRC). À propos de cette dernière revendication (IFRC), M. Boukhadem précise que "les revenus des PV liés aux infractions sont perçus uniquement par la justice et les impôts, alors que le travail est fait par les contrôleurs des directions du commerce". "Pour le moment, notre tutelle n'a appelé pour des négociations ni notre syndicat ni celui de l'UGTA. Pour notre part, on attend d'ici à la fin de la semaine, et s'il n'y a pas d'appel à des négociations du ministre du Commerce, on durcira notre mouvement par quatre jours de grève la semaine prochaine", conclut notre interlocuteur.