Suite à notre reportage sur le référendum intitulé : “29/9, de Poirson à Oued Ouchayeh” paru dans Liberté du 1er octobre 2005 en page 7, les services de la Protection civile ont réagi à propos d'un paragraphe où des allégations sont prêtées à un prétendu sapeur-pompier mobilisé dans un centre de vote de la commune de Bachdjarah. Le chef de l'unité d'El-Harrach, citée dans ce passage, accompagné du chargé de l'information de la direction de la Protection civile d'Alger nous ont rendu visite hier au siège de la rédaction et ont tenu à apporter les précisions suivantes : “1 - La personne citée dans cet article n'a rien à voir, ni de près ni de loin, avec le corps de la Protection civile, encore moins l'unité d'El-Harrach. Il serait pour le moins irresponsable de placer dans un centre de vote un agent consommateur de psychotropes. Ce serait là une attitude indigne d'un élément d'un corps aussi noble dont le dévouement et les sacrifices ne sont pas à démontrer. 2 - La Protection civile est un corps constitué et obéit, à ce titre, à l'obligation de réserve. C'est un corps apolitique. Il n'est pas de son rôle de se prononcer sur un événement quelconque, de quelque nature qu'il soit. Aussi, les allégations prêtées à cet individu à propos du référendum n'engagent en rien notre corps.” Nous reconnaissons avoir été induits en erreur dans cette affaire et avouons que tout ceci n'est que le fruit d'un triste malentendu. D'ailleurs, la personne interrogée était en civil. “Or, tous nos éléments étaient ce jour-là réquisitionnés, ce qui prouve que cette personne ne fait pas partie de notre corps”, soulignent nos hôtes. Toutes nos excuses à nos amis de la Protection civile pour lesquels nous vouons le plus grand respect et nos vives excuses également à nos lecteurs. M. B.