Créé au terme de la dernière convention conclue entre l'Ansej, la FNMA et le FNJE, ce forum aura pour rôle de sensibiliser les bénéficiaires des différents dispositifs d'aide à l'emploi, ainsi que les promoteurs qui butent sur plusieurs difficultés liées principalement à l'absence d'une véritable politique entrepreneuriale et d'investissement dans l'environnement où ils évoluent. À l'initiative de l'antenne locale de l'Anade (Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat – ex-Ansej), du Fnma (Forum national des médias algériens) et du Fnje (Forum algérien des jeunes entrepreneurs), le premier forum de l'information et de la jeunesse a eu lieu lundi 18 janvier au siège de la délégation locale du médiateur de la République. Le forum, créé au terme de la dernière convention conclue entre les trois entités, est particulièrement destiné à la sensibilisation des bénéficiaires des différents dispositifs d'aide à l'emploi, ainsi qu'aux promoteurs qui butent sur plusieurs difficultés liées principalement à l'absence d'une véritable politique entrepreneuriale et d'investissement dans l'environnement où ils évoluent. C'est ce qu'a indiqué d'emblée le président du bureau local du Fnma, Abderrahmane Benhamou, en mettant en exergue le rôle primordial que pourraient jouer les médias dans cette démarche qui vise à diagnostiquer les véritables problèmes que rencontrent les petites et moyennes entreprises à Tamanrasset, à même de faire proposition de solutions opérationnelles et adaptées à chaque situation problématique. Ce faisant, le représentant du Fnma a souligné l'importance d'impliquer dans cette action les directeurs de l'exécutif de la wilaya, tous secteurs d'activité confondus, en les invitant aux sessions du forum pour débattre des problèmes soulevés et fournir par la même occasion des éléments d'information permettant de lever certaines ambiguïtés. Intervenant dans ce sillage, le directeur de l'Anade, Messaoud Messaoudi, s'est focalisé sur les mécanismes favorisant le lancement d'une économie basée sur le développement des entreprises pourvoyeuses de richesses et de postes d'emploi. Il a passé en revue tous les accords-cadres conclus entre la direction centrale de l'agence et les différents secteurs d'activité, dont la poste et les télécommunications, Sonatrach, Sonelgaz et l'Algérienne des eaux, avant d'aborder le travail de la commission multisectorielle chargée de l'étude et de la validation des projets. Dans le même ordre d'idées, M. Messaoudi a également parlé des orientations faites au terme des conventions signées avec l'OPGI et la direction du tourisme, de l'artisanat et du travail familial à Tamanrasset. Du point de vue académique, le directeur de la maison de l'entrepreneuriat à l'université de Tamanrasset, Abdelbasset Azzaoui, a axé son intervention sur les techniques managériales et les nouvelles exigences entrepreneuriales dans l'environnement du tout-numérique. Il a évoqué le problème de la digitalisation des projets et les différentes modalités relatives à la création de start-up. L'orateur a donné quelques notions définissant les entreprises disposant du label de start-up avant de disserter longuement sur le cadre juridique y afférent. Notons que ce premier forum marqué par une assistance mitigée a été une occasion pour débattre des épineux problèmes liés au financement des banques et au foncier industriel dans cette wilaya, où le détournement des deniers publics est légion. L'absence de l'accompagnement des jeunes promoteurs avant, pendant et après le financement de leurs projets a également été soulevée par les participants au forum. Ces derniers ont proposé d'élaborer une nomenclature de projets devant être réalisés dans la wilaya, tout en prenant en considération ces spécificités géographiques et régionales. RABAH KARÈCHE