La mère du détenu sahraoui Mohamed Amine Hedi a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et les consciences vives à intervenir pour la libération de son fils et l'ensemble des détenus politiques sahraouis des geôles de l'occupant marocain. Après avoir alerté sur la dégradation de l'état de santé de son fils, détenu dans une prison marocaine depuis plus de dix ans suite à sa participation à une manifestation pacifique, Mme Mnina Mohamed Amine a expliqué que son fils "confronté depuis des années à l'isolement et à la privation de son droit à poursuivre ses études supérieures et à bénéficier de soins médicaux a entamé une grève de la faim depuis le 13 janvier". La mère du détenu sahraoui a également dénoncé les mauvais traitements infligés à son fils par l'administration de la prison Tiflet 2 et ses maladies chroniques dues aux conditions de son incarcération. Les administrations pénitentiaires marocaines s'acharnent, dans leurs politiques oppressives, contre les détenus politiques sahraouis, dont ceux de Gdim Izik, notamment avec la propagation du nouveau coronavirus dans les prisons marocaines. Les détenus de Gdim Izik se trouvent dans plusieurs prisons marocaines situées de 600 à 1300 km des villes sahraouies occupées.