Depuis l'annonce par la présidente de la commission d'attribution de logements sociaux du plafonnement du salaire mensuel du demandeur à 24 000 DA, les prétendants au quota des 300 logements au profit des résidents de la commune se rendent chaque jour aux sièges de la mairie et de la daïra d'Oued Tlélat pour dénoncer "une mesure injuste". En effet, ceux qui activent dans l'informel sont les plus chanceux dans cette décision de la cheffe de daïra. "Un maçon, un électricien ou un poissonnier, en fait, tous ceux qui exercent dans l'informel sont avantagés par rapport aux salariés qui dépassent les 24 000 DA/mois. C'est injuste !", déplore un jeune salarié. Rappelons que l'exigence des 24 000 DA/mois n'a jamais été respectée puisqu'elle date depuis 2004 et depuis les salaires ont évolué. La preuve : "Lors de la dernière distribution, l'année passée, du quota de 400 unités, le salaire de 24 000 DA/mois n'a jamais été exigé", rappelle un père de famille.