La Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh) a exigé, hier, l'ouverture d'une enquête "indépendante" sur les révélations faites par le jeune étudiant, Walid Nekkiche, lors de son procès qui s'est tenu, lundi, au tribunal de Dar El-Beïda. Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le vice-président de la Laddh, Saïd Salhi, a qualifié de "graves" les déclarations faites par Walid Nekkiche. "Ce qui est révélé par Walid s'appelle de la torture. Oui, il s'agit bien de torture, comme c'est clairement défini dans la Convention internationale contre la torture (CAT)", a estimé Saïd Salhi, ajoutant que "la justice se devait de prendre acte", "le parquet se saisir sur le champ" et "actionner" ainsi la justice. "La torture est un crime interdit par la loi internationale et nationale. Même en temps de guerre, une violation grave de la dignité humaine ne doit pas passer sous silence. Cela doit interpeller toutes les consciences. Ces pratiques inhumaines et dégradantes sont utilisées pour détruire l'humain et souvent pour lui arracher des aveux, au lieu d'utiliser les techniques d'investigation", a souligné le défenseur des droits de l'Homme. K. S.