Quatre conventions-cadres ont été signées avec trois grandes écoles nationales et l'université d'Oran pour aider l'université Belhadj-Bouchaïb à démarrer une nouvelle filière qui s'intitule "génie des procédés" avec, à la clé, une mutualisation des moyens humains. Au lendemain de sa promotion au rang d'université, l'université Belhadj-Bouchaïb de Aïn Témouchent a signé, il y a une semaine, quatre conventions de partenariat avec trois écoles nationales supérieures et l'université d'Oran. Ces conventions entrent dans le cadre du programme de développement du partenariat et de la recherche scientifique, notamment avec l'ouverture de nouvelles filières qui nécessitent un encadrement et un équipement scientifique et pédagogique. À cette occasion, Dr Ziadi Abdelkader, recteur de l'université Belhadj-Bouchaïb de Aïn Témouchent, a indiqué que ces conventions seront bénéfiques pour les étudiants qui pourraient utiliser les équipements scientifiques qui existent dans ces écoles nationales supérieures d'Oran et à l'université des sciences et des technologies d'Oran. Ces conventions ont été signées conjointement avec les professeurs Rahiel Djelloul, Saïdi Djamel, Bencheikh Houari et Hamou Bouziane Amine, directeurs respectifs de l'école nationale supérieure d'Oran (ENS), de l'école supérieure des sciences biologiques (ESSB) d'Oran, de l'école nationale polytechnique Maurice-Audin d'Oran (ENPO) et de l'université des sciences et des technologies d'Oran (USTO). C'est un projet scientifique auquel prendront part deux professeurs de l'université Belhadj-Bouchaïb de Aïn Témouchent. "Nous avons ouvert une nouvelle filière qui s'intitule «génie des procédés», et nos quatre partenaires vont nous aider à la démarrer. Sans le partenariat de toutes les universités avec la mutualisation des moyens humains et matériels, on n'ira pas loin", a soutenu Dr Ziadi, à l'issue de la cérémonie de signature de ces conventions-cadres qui est une première à l'échelle nationale. "Ces conventions vont aider les étudiants de graduation et de post-graduation de mutualiser l'effort et les équipements pédagogiques scientifiques pour la réalisation des travaux pratiques et des sujets de doctorat, car nos quatre partenaires sont en avance et assez dotés en équipements pédagogiques et scientifiques, dans la filière du génie des procédés et les autres filières", a-t-il ajouté. Les signataires ont estimé qu'avant de songer à entrer en partenariat avec les universités internationales, il faudra voir d'abord ce qui se passe dans les universités algériennes et connaître les insuffisances qu'elles accusent. Ainsi, l'université de Aïn Témouchent s'apprête à consolider ses relations purement pédagogiques et scientifiques avec des universités avoisinantes et même nationales. "Une fois cette relation interne consolidée, on verra par la suite pour l'international", a indiqué Pr Ziadi. Les quatre directeurs signataires des conventions-cadres, rappelons-le, ont considéré unanimement que cette initiative participera à une relance sérieuse d'un partenariat scientifique qui mettra l'université au diapason de la science et de l'excellence à même de donner un coup d'accélérateur à la recherche scientifique.