La FAF rappelle la correspondance de la FIFA signée par Veron Mosengo-Omba, directeur des associations membres, datée du 16 octobre 2020, dans laquelle il est fait obligation de procéder à la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA avant les prochaines élections de la Fédération de football. Selon une source digne de foi, nous apprenons que des responsables de la FAF se sont réunis hier en présence des juristes de la fédération. L'objectif de cette réunion est de préparer une correspondance qui sera adressée au ministère de la Jeunesse et des Sports au sujet de la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA avant les prochaines élections de la fédération de football, prévues, selon le planning révélé par la tutelle, avant le 15 avril prochain. La FAF devraitr joindre à sa lettre la correspondance de la FIFA signée par Veron Mosengo-Omba, directeur des associations membres, datée du 16 octobre 2020, dans laquelle il est fait obligation de procéder à la mise en conformité des statuts de la FAF avec ceux de la FIFA avant les prochaine élections de la fédération de football. La FIFA avait rappelé en effet "l'importance du nouveau cadre statutaire et réglementaire qui permettra de garantir un processus électoral démocratique et indépendant, supervisé par des comités électoraux indépendants". "Dans l'hypothèse où les nouveaux textes révisés dans ce sens ne seraient pas adoptés avant les prochaines élections de la FAF en 2021, nous serions contraints de présenter la situation de la FAF aux organes compétents de la FIFA pour une prise de décision. Dans ce contexte, nous invitons la FAF à nous informer dès que possible de la date fixée pour l'adoption des nouveaux textes", avait menacé la FIFA. L'on ne sait pas en revanche si la FIFA a envoyé d'autres lettres à la FAF depuis le 16 octobre dernier. Cette saisine de la FAF intervient cinq jours après le communiqué de la commission nationale interministérielle chargée de suivre le processus électoral de renouvellement des instances des structures d'organisation et d'animation sportive (clubs sportifs, ligues sportives et fédérations nationales sportives), dans lequel le MJS précise que "concernant les demandes des fédérations relatives aux mesures disciplinaires et à la modification des codes électoraux et des statuts, il est rappelé que la circulaire ministérielle du 8 juin 2020 susvisée interdit de recourir aux mesures disciplinaires abusives et à toute modification des codes électoraux et des statuts jusqu'à la fin du processus électoral de renouvellement ( ...). À ce titre, l'examen des questions disciplinaires et les modifications des codes électoraux et des statuts pourront avoir lieu immédiatement après les élections et ce, dans le cadre des dispositions de la loi n°13-05 du 23 juillet 2013 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives et de la réglementation en vigueur. Intervenant vendredi sur les ondes de la Radio nationale, le secrétaire général de la FAF, Mohamed Saâd, avait du reste réitéré l'obligation d'amender les statuts conformément aux directives de la FIFA. "Notre préoccupation majeure est d'éviter les sanctions de la FIFA qui peuvent toucher même la sélection nationale. Nous pensons donc qu'il faut amender les statuts de la FAF. Cependant, si la FIFA ne nous saisit pas par rapport à cette obligation, nous nous soumettrons bien sûr à la note du MJS et organiserons les deux assemblées générales, ordinaire et élective, dans les prochains jours", soulignait Mohamed Saâd dans des propos visiblement prémonitoires. Le SG de la FAF a même proposé "une réunion par vidéoconférence entre la FAF, le MJS et la FIFA afin d'arrêter une feuille de route et d'éviter tout risque". Reste à connaitre maintenant la réponse du MJS.